Prescriptions relatives aux espaces extérieurs

Prescriptions relatives aux espaces extérieurs


Éclairement des espaces extérieurs

Éclairement moyen recommandé au niveau du sol (en lux)

Circulation générale Trottoirs réservés aux  piétons.

5

Pour des véhicules se déplaçant lentement (max 10 Km/h).

10

Circulation régulière de véhicules (40 km/h max.).

20

Passages piéton, point de chargement et déchargement des véhicules.

50

Parkings

Circulation peu intense comme parkings de magasin, maisons alignées et immeubles collectifs ; parking pour vélo.

5

Densité de circulation moyenne comme immeuble de bureaux, complexes sportifs, de grands magasin.

10

Circulation intense comme parkings des grands centres commerciaux, grands complexes sportif et polyvalent.

20


Uniformités des espaces extérieurs

Uniformité Emin / Emoy  recommandée au niveau du sol

Circulation générale
  • Trottoirs réservés aux piétons pour des véhicules se déplaçant lentement (max 10 Km/h) ;
  • Circulation régulière de véhicules (40km/h max.) ;
  • Passages piéton ;
  • Point de chargement et déchargement des véhicules.
0,25
0,4
0,4
0,4
Parkings
  • Circulation peu intense comme parkings de magasin, maisons alignées et immeubles collectifs, parking pour vélo ;
  • Densité de circulation moyenne comme immeuble de bureaux, complexes sportifs, de grands magasins ;
  • Circulation intense comme parkings des grands centres commerciaux, grands complexes sportif et polyvalent.
0,25
0,25
0,25

Caractéristiques des lampes LED

Caractéristiques des lampes LED

Puissances (W) Puissance driver (W) Puissance totale (W) Flux lumineux
(lm)
Efficacité lumineuse
(ballast non compris) (lm/W)
IRC T° de couleur
(K)
Durée vie utile/Durée vie moyenne (h)
Forme standard (type remplacement incandescente)
3 0,6 3,6 136 45 80-90 2 700-3 000 15 000-30 000
5 0,9 5,9 250 50
8 1,6 9,6 470 59
10 2 12 650 65
12 2,4 14,4 810 68
14,5 5,9 17,4 1 055 73

Techniques

Pour en savoir plus sur les LEDs et leur fonctionnement, cliquez-ici !

Caractéristiques des lampes au sodium basse pression

Caractéristiques des lampes au sodium basse pression

Puissances (W) Puissance ballast (W) Puissance totale (W) Flux lumineux
(lm)
Efficacité lumineuse
(ballast non compris) (lm/W)
IRC T° de couleur
(K)
Durée vie utile/Durée vie moyenne (h)
35 9,2 44,2 4 700 134 1 800 12 000
à
18 000
55 19 74 8 000 145
90 21 111 13 600 151
135 22,5 157,5 22 600 167
180 32 212 32 000 178

Caractéristiques des lampes au mercure haute pression

Caractéristiques des lampes au mercure haute pression

Puissances (W) Puissance ballast (W) Puissance totale (W) Flux lumineux
(lm)
Efficacité lumineuse
(ballast non compris) (lm/W)
IRC T° de couleur
(K)
Durée vie utile (h) Durée vie moyenne (h)
50 8 58 2 000 40 de
37
à
60
de
3 400
à
4 300
8 000
à
12 000
15 000
à
24 000
80 10 90 4 000 50
125 14 139 6 000 54
250 18 268 14 000 56
400 20 420 24 000 60
700 26 726 40 000 57
1 000 40 1 040 60 000 60

Caractéristiques des lampes au sodium haute pression

Caractéristiques des lampes au sodium haute pression

Puissances (W) Puissance ballast (W) Puissance totale (W) Flux lumineux
(lm)
Efficacité lumineuse
(ballast non compris) (lm/W)
Efficacité lumineuse (ballast compris) (lm/W) IRC T° de couleur
(K)
Durée vie utile (h) Durée vie moyenne (h)

Sodium standard

70 11 81 6 600 94 81 25 2 000 16 000 25 000
100 14 114 10 500 105 92
150 16 166 16 500 110 99
250 26 276 32 000 128 115
400 29 429 55 000 138 128

Sodium « confort » ou « de luxe »

150 16 166 13 000 86 78 65 2 150 13 000 25 000
250 26 276 23 000 92 83
400 29 429 38 000 95 89

Sodium « blanche »

35 6 41 1 300 37 31 83 2 500 13 000 25 000
50 11 61 2 300 46 37,7
100 15 115 5 000 48 41,7

Caractéristiques des lampes aux halogénures métalliques

Caractéristiques des lampes aux halogénures métalliques

Puissances (W) Puissance lampe (W) Puissance ballast (W) Flux lumineux
(lm)

Efficacité lumineuse
(ballast non compris) (lm/W)

Efficacité lumineuse (ballast compris) (lm/W)

IRC

T° de couleur
(K)

Durée vie utile (h)

Durée vie moyenne (h)

Standard (tube à décharge en quartz)

70

78 10,5 6 500 83 72

80

 

4 000

 

6 000
à
12 000
18 000

 

 

150

150 19 13 500

90

80  85

 

250

246 19,5 21 500

86

85 85 +/- 4 600

 

400 438 23 42 000 105 99
1 000 1 000 48 97 000 97 93  

 

2 000 2 000 96 20 5000 103 98

A brûleur céramique

20 1 700 85

+/- 85

 

3 000 6 000 10 000

35

39 8 3 440

89

74 3 000

 

70 73 13 6 800 97 82  3 000
ou
4 200
150 147 17 14 000 95 87 3 000
ou
4 200

Caractéristiques des lampes à induction

Caractéristiques des lampes à induction

Puissance du système (W) Flux lumineux
(lm)

Efficacité lumineuse
(lm/W)

IRC

T° de couleur
(K)

Durée vie (h)
(20 % de mortalité, 30 % de chute de flux)

 55

3 500 65

 80

2 700
3 000
4 000
60 000

 85

6 000

70

 80

165 12 000 70 80

Caractéristiques des lampes fluocompactes

Caractéristiques des lampes fluocompactes

Puissances (W) Flux lumineux
(lm)

Efficacité lumineuse
(ballast non compris) (lm/W)

IRC

T°de couleur
(K)

Durée vie utile (h)

Durée vie moyenne (h)

Lampe à culot à visser (1) (remplacement d’une lampe à incandescence) avec ballast conventionnel.

9

350 39 80 2 700  

 

15 000

 

13

550

42

18

850

47

25 1 200 48

Lampe à culot à visser (1) (remplacement d’une lampe à incandescence) avec ballast électronique.

5

240

48

80 2 700

 

20 000
7 400 57
11 640 58
15 900 60
20 1 260 63
23 1 600 70

Lampe à culot à broches (2) (2 ou 4).

5 250 50 80 à 90

 

2 700
3 0003 500
4 0006 500
6 000
10 000
(ballast électronique).
8 000
14 000
(ballast électronique).22 000 pour la version longue durée.
7 400 57
9 600 67
11 900 82
18 1 200 67
26 1 800 69
32 2 400 75
36 2 900 81
40 3 500 88
55 4 800 87

Caractéristiques des tubes fluorescents

Caractéristiques des tubes  fluorescents

Puissances (W) Flux lumineux
(lm)

Efficacité lumineuse
(ballast non compris) (lm/W)

IRC

T°de couleur
(K)

Durée vie utile (h)

Durée vie moyenne (h)

Ø 26 mm ou T8, classe 1B, à 25°C

18

1 350

75

80 à 90

2 700
3 000
4 000
6 5001
16 000 avec ballast électronique préchauffage

(42 000 pour la version longue durée)

20 000 avec ballast électronique préchauffage

(50 000 pour la version longue durée)

36 3 350 93
58 5 200 90

Ø 26 mm ou T8, classe 2, à 25°C

18 1 100 64 60 à 80 2 900
4 000
5 000 14 000
36 2 600 83
58 4 125 83

Ø 16 mm ou T5, classe 1B HE, à 35°C

14 1 250 96 85 2 700
3 000
3 500
4 000
5 000
6 5001
19 000

(30 000 pour la version longue durée)

24 000

(45 000 pour la version longue durée)

21 1 920 100
28 2 600 104
35 3 300 104

Ø 16 mm ou T5, classe 1B HO, à 35°C

24 1 750 89 85 2 700
3 000
3 500
4 000
5 000, 6 5001
19 000

(30 000 pour la version longue durée)

24 000

(45 000 pour la version longue durée)

39 3 100 92
49 4 300 99
54 4 450 93
80 6 550 88

 1 Le flux lumineux  (et donc l’efficacité lumineuse) est légèrement plus faible pour une T° de couleur de 6 500 K.

Caractéristiques des lampes halogènes

Caractéristiques des lampes halogènes

Puissances (W) Flux lumineux
(lm)

Efficacité lumineuse
(lm/W)

IRC

T°de couleur
(K)

Durée vie moyenne (h)

Lampe halogène « tension du réseau » (finition claire).

40

490 12

100

3 000

2 000

60

820

14

120

2 250

19

160

3 100

19

400

9 000

23

1 000 22 000 22
2 000 44 000 22

Lampe halogène ECO « tension du réseau » (finition claire).

40 590 15 100 2 800 2 000
60 980 16
120 2 300 19
160 3 300 21

Caractéristiques des lampes à incandescence

Date :

  • page créée le 25/02/2013

Auteur :

  • Didier Darimont – relecture Olivier D.

Caractéristiques des lampes à incandescence

Pour les « fans » des lampes à incandescence, voici les caractéristiques des survivantes que l’on pourrait retrouver dans des stocks « clandestins ». En effet, malgré leur retrait du commerce européen, certains restaurateurs, par exemple, ont constitué des réserves (dignes de celles des écureuils) afin de garantir à leur client la même ambiance lumineuse ! Le débat est lancé !

Puissances (W) Flux lumineux
(lm)

Efficacité lumineuse
(lm/W)

IRC

T° de couleur
(K)

Durée vie moyenne (h)

 25

220 8,8

100

2 700

1 000

 40

415

10,4

 60

710

11,8

 75

935

12,5

 100

1 300

13

Rendement des luminaires

Rendement des luminaires


Classe de luminaire

Rendement inférieur (vers le bas)

Rendement total

min.

max.

min.

max.

Tube nu, avec réflecteur.

76

97

Luminaire à grilles, direct.

44

93

Luminaire mixte, sans distinction de réflecteurs ou d’optiques.

8

71

75

81

Luminaire à optique synthétique à structure prismatique.

35

84

Luminaire à optique opale.

29

75

Luminaire basse luminance.

60

84

Downlight.

24

92

Projecteur, 8 à 60 ° d’ouverture.

40

97

Armatures intérieures.

66

97

Cas particulier : LED

Les fabricants de luminaires LED, parlent directement en efficacité finale, c’est-à-dire qu’il donne la quantité finale de lumen par Watt sortant du luminaire LED. Cette efficacité prend également en compte la consommation du driver.

Remarque : L’efficacité « système lampe et luminaire » (autre que LED)  se trouve en prenant en compte l’efficacité de la lampe, la consommation de son ballast et le rendement du luminaire dans lequel il se trouve. À titre d’exemple, calculons l’efficacité finale un T8 36 w dans un luminaire d’un rendement de 93 %.
Soit un T8 – 36 W – 3 200 lm – consommation du ballast 1,5 W dans un luminaire de 93 %, son efficacité finale sera de  79 lm/W.

Schéma rendement d'un luminaire LED.

3 200 / (36 + 1.5) × 0,93 = 79 lm/W

Nombre d’heure de fonctionnement par usage

Nombre d'heure de fonctionnement par usage

Le tableau suivant indique, dans le cadre d’activités typiques, le nombre d’heures de fonctionnement de l’installation d’éclairage :

Types de bâtiment Heures de fonctionnement annuel par défaut
tD tN tO

Bureaux

2 250 250 2 500

Établissement scolaire

1 800 200 2 000

Établissement sanitaire

3 000 2 000 5 000

Hôtellerie

3 000 2 000 5 000

Restaurant

1 250 1 250 2 500

Établissement sportif

2 000 2 000 4 000

Commerces

3 000 2 000 5 000

Industrie

2 500 1 500 4 000

tD : temps d’utilisation à la lumière du jour.
tN : temps d’utilisation en l’absence de lumière du jour.
tO : temps de fonctionnement annuel en fonction de l’usage du bâtiment.

Température de couleur [Données]

Température de couleur


À ce niveau, les normes laissent généralement le libre choix de la température de couleur.

Cependant, en pratique et d’une manière générale sont préférées :

  • Les teintes chaudes (3 000 K)  pour l’éclairage des locaux de séjour, endroits de détente,…
  • Les teintes intermédiaires (4 000 K) sont recommandées dans la plupart des travaux techniques.
  • Les teintes froides (5 000 K) pour des éclairements élevés là où les performances visuelles sont importantes.

Des recommandations plus précises sont parfois renseignées ? :

Général

Type de local Température de couleur (K)
Classes entre 2 000 et 5 000 K blanc chaud à
blanc neutre
Salles de réunion entre 2 000 et 3 500 K blanc chaud
Ateliers entre 3 500 et 5 000 K blanc neutre
Ateliers graphiques supérieur à 3 500 K
(et de préférence > à 5 000 K)
lumière du jour froide

Usage médical

Type d’application Température de couleur
Dentisterie 4 000 à 5 600 K
Dermatologie 4 000 à 5 600 K
Chambres 3 000 K
Salles de garde 3 000 K
Consultations 3 000 à 4 000 K
Endoscopie 3 000 à 4 000 K
Ophtalmologie 3 000 à 4 000 K
Radiologie 3 000 à 4 000 K
Salles d’opération 4 000 K
Bloc opératoire 4 000 K
Laboratoire 3 000 à 5 000 K
Couloirs et escaliers 3 000 K
3 000 à 4 000 K

Prescriptions relatives à l’éclairage dans les commerces

Prescriptions relatives à l'éclairage dans les commerces


Zone de rangement en rayonnage

Il est utile de pouvoir connaître les niveaux d’éclairement recommandé suivant l’ergonomie de travail (le confort de la tâche de travail).

Dans la norme NBN EN 12464-1, on établit une nomenclature dans laquelle on retrouve pour différents locaux des bâtiments du tertiaire, entre autres, les paramètres suivants :


Zone de rangement en rayonnage

Type d’intérieur, tâche ou activité Em (lux) UGR Uo Ra Remarques
Allées centrales : non occupées 20 0,40 40

Eclairement au niveau du sol.

Allées centrales : occupées 150 22 0,40 60 Eclairement au niveau du sol.

Magasin de vente au détail

Type d’intérieur, tâche ou activité

Em (lux) UGR Uo Ra

Remarques

Zones de vente 300 22 0,40 80
Zones des caisses 500 19 0,60 80
Table d’emballage 500 19 0,60 80

Parcs de stationnement de voitures (couvert)

Type d’intérieur, tâche ou activité

Em (lux) UGR Uo Ra

Remarques

Rampes d’entrée et de sortie (de jour) 300 25 0,40 40

1. Eclairement au niveau du sol.

2. Les couleurs de sécurités doivent être identifiables.

Rampes d’entrées et de sortie (de nuit) 75 25 0,40 40

1. Eclairement au niveau du sol.

2. Les couleurs de sécurités doivent être identifiables.

Voies de circulation 75 25 0,40 40

1. Eclairement au niveau du sol.

2. Les couleurs de sécurités doivent être identifiables.

Tableau récapitulatif des principales caractéristiques

Tableau récapitulatif des principales caractéristiques.

Types de
lampe
Puissances (W) Flux lumineux
(lm)
Efficacité lumineuse (sans ballast)
(lm/W)
IRC T°de
couleur

(K)
Durée de vie utile (h) Durée  de vie moyenne (h) Dimmable Domaine d’application
Incandescente normale 7 à 300 21
à
4 850
3 à 19 100 2 700
(2 600 à 3 000)
 Plus de 1 000** 1 000
(jusque 3 000 dans de rares cas)
oui Domestique essentiellement

Retrait du marché

Incandescente halogène * 5 à 500 60
à
9 900
12 à 28 100 3 000
(de 2 800 à 4 700)
Plus de 2 000** 2 000
(1 500 à 5 000)
oui Domestique essentiellement

Retrait du marché

Tube fluorescent 4 à 140 120

à

8 350

30 à 112 50 à 98 2 700

à

8 000

Plus de 20 000** 12 000

à

66 000

oui Éclairage général des commerces et bureaux, éclairage industriel, sportif
Fluo-
compacte culot à visser
5 à 30 150

à

2 000

30 à 67 82 à 85 2 700 Plus de 10 000** 10 000

(6 000 à 15 000)

oui certains produits spéciaux En substitution aux incandescentes
Fluo-
compacte culot à broche
5 à 120 250

à

9 000

42 à 82 80 à 98 2700

à

4 000

Plus de 10 000** 6 500

à

20 000

oui Éclairage domestique et tertiaire
Halogénures métalliques 20 à 2 100 1 300

à

225 000

37 à 118 65 à 95 2 600

à

5 600

Plus de 6 000** 15 000

à

24 000

non Éclairage tertiaire, accentuation dans les commerces, éclairage public, sportif et industriel
Sodium
haute pression
35 à 1 000 3 400

à

130 000

35 à 150 25 à 81*** 1 800

à

2 200

Plus de 30 000** 10 000

à

30 000**

oui Éclairage routier, industriel, horticole, des salles et terrains de sport
Mercure
haute pression
50 à 1 000 1 100

à

58 500

11 à 60 36 à 72 2 900

à

4 200

8 000** 20 000** non Éclairage industriel et extérieur
Sodium
basse pression
18 à 185 1 800

à

32 000

100 à 200 1 800 Largement supérieur à 16 000 non Éclairage autoroute
Induction 55 à 85

3 500

à

6 000

65 à 70 80 à 85

2 700

à

4 000

30 000

à

40 000

60 000 non Anciennement éclairage intérieur et extérieur quand l’accès est difficile
Lampe LED 1 à 18 140

à

950

30 à 120 80 à 90**** 2 700

à

4 000

Plus

de

15 000

25 000 à 30 000 oui si le driver le permet Éclairage domestique et tertiaire

* Parmi les lampes halogènes, quelques gammes présentent des puissances allant jusqu’à 2 000 W.  Le flux émis peut alors atteindre 50 000 (lm), avec une efficacité lumineuse de seulement 25 lm/W. Il faudra faire attention aux surchauffes…

** Selon CIE 97:2005

*** Seule de rares gammes atteignent de telles valeurs d’Indice de Rendu des Couleurs (81). En général, l’IRC maximal des Sodium haute pression est de 65.

**** Mauvais rendu des tonalités rouges

Voici, un comparatif des performances lumineuses de différentes sources permettant de se faire une idée de l’orientation que risque de prendre le marché :

Ce dernier tableau permet de comparer les différents lots de lampes entre eux. On voit tout de suite que les incandescentes (standards et halogènes) présentent une mauvaise efficacité énergétique initiale, et qu’en plus, celle-ci diminuera très vite en fonctionnement par l’augmentation du pourcentage de lampes hors service et par la diminution du flux qu’elles émettent.

Les lampes les plus intéressantes seront celles présentant une courbe la plus haute et la plus horizontale possible !

Les halogénures métalliques bien que présentant une efficacité lumineuse initiale élevée deviennent rapidement moins efficaces que les tubes fluorescents. Leur efficacité se rapproche d’ailleurs rapidement de celle des fluocompactes.

Si le but est de changer le moins souvent possible les lampes, et donc de limiter les frais de maintenance en même temps que les frais liés à la consommation d’électricité on optera alors pour les sodiums haute pression (ou pour les lampes à induction…). On fera particulièrement attention à l’Indice de Rendu des Couleurs (IRC) et à la température de couleur. En effet, ces lampes ne présentent pas les meilleures performances pour ces deux aspects. Pour obtenir un indice de rendu des couleurs suffisant, il faudra se tourner vers les iodures métalliques à brûleur céramique.

Calculs

Pour comparer l’efficacité moyenne en service de différentes lampes correspondant à une situation précise.

Techniques

Pour en savoir plus sur les caractéristiques des LED.

Prescriptions relatives à l’éclairage en milieu hospitalier

Prescriptions relatives à l'éclairage en milieu hospitalier


Principe

Il est utile de pouvoir connaître les niveaux d’éclairement recommandé suivant l’ergonomie de travail (le confort de la tâche de travail).

Dans la norme NBN EN 12464-1, on établit une nomenclature dans laquelle on retrouve pour différents locaux des bâtiments du tertiaire, entre autres, les paramètres suivants:

La norme n’englobe pas tous les locaux repris dans l’hôpital. Pour cette raison, on effectuera une corrélation entre la norme EN 12646-1 et les recommandations de l’AFE (Association Française de l’Éclairage) dans les institutions de soins de santé.

Salle à usage général

Type d’intérieur, tâche ou activité Em (lux) UGR Uo Ra Plans de référence
Salle d’attente 200 22 0,40 80 Au niveau du sol.
Couloir : pendant le jour 100 22 0,40 80 Au niveau du sol.
Couloir : pendant la nuit 50 22 0,40 80 Au niveau du sol.
Salle de jour 200 22 0,60 80 Au niveau du sol.

Salle réservée au personnel

Type d’intérieur, tâche ou activité Em (lux) UGR Uo Ra Plan de référence

 

Bureau du personnel 500 19 0,60 80 0.7 m du sol.
Salle de détente 300 19 0,60 80 0.85 m du sol par défaut.

Chambres de malade, de maternité

Type d’intérieur, tâche ou activité Em (lux) UGR Uo Ra Plan de référence
Éclairage général 100 19 0,40 80 Au niveau du sol.
Éclairage de lecture 300 19 0,70 80 Au niveau du livre.
Examens simples 300 19 0,60 80 Au niveau du lit.
Examens et traitements 1 000 19 0,70 80 Au niveau du lit.
Éclairage de nuit 5 80 Au niveau du sol ou de la tête du patient suivant l’importance de la surveillance.
Salles de bains, toilettes pour les patients 200 22 0,40 80 Au niveau du lavabo et WC.

Salle d’examens (général)

Type d’intérieur, tâche ou activité

 

Em (lux) UGR Uo Ra Remarques Plan de référence
Éclairage général 500 19 0,60 90 4000 K ≤ TCP ≤ 5000 K 0.85 m du sol par défaut.
Examen et traitement 1 000 19 0,70 90 0.85 m du sol par défaut.

Salle d’examen des yeux

Type d’intérieur, tâche ou activité Em (lux) UGR Uo Ra Remarques Plan de référence
Éclairage général 500 19 0,60 90 4000 K ≤ TCP ≤ 5000 K 0.85 m du sol par défaut.
Examen de l’extérieur des yeux 1 000 90 A hauteur des yeux.
Test de lecture et de vision des couleurs sur panneaux 500 16 0,70 90 Au niveau d’un plan vertical de lecture.

Salle d’examen des oreilles

Type d’intérieur, tâche ou activité Em (lux) UGR Uo Ra

Plan de référence

Éclairage général

500 19 0,60 90 0.85 m du sol par défaut.
Examen des oreilles 1 000 90 Au niveau de la tête du patient.

Salle d’examen au scanner, IRM

Type d’intérieur, tâche ou activité

Em (lux) UGR Uo Ra

Plan de référence

Éclairage général 300 19 0,60 80 0.85 m du sol par défaut.
Scanners avec agrandissement de l’image et systèmes de télévision 50 19 80 Au niveau du patient.

Salle d’accouchement

Type d’intérieur, tâche ou activité

Em (lux) UGR Uo Ra
Plan de référence

Éclairage général

300 19 0,60 80

0.85 m du sol par défaut.

Examen et traitement

1 000 19 0,70 80
Au niveau du bassin de la patiente.

Salle de traitement (général)

Type d’intérieur, tâche ou activité
Em (lux) UGR Uo Ra

Plan de référence

Dialyse

500 19 0,60 80

Au niveau de la zone à traiter.

Dermatologie
500 19 0,60 90

Salle d’endoscopie

300 19 0,60 80
Salle de pose des plâtres 500 19 0,60 80
Bain médicaux
300 19 0,60 80
Massage et radiothérapie 300 19 0,60 80

Salle d’opération

Type d’intérieur, tâche ou activité Em (lux) UGR Uo Ra Plan de référence
Salle de préparation et de réveil 500 19 0,60 90 0.85 m par défaut.
Salle d’opération 1 000 19 0,60 90 0.85 m par défaut.
Champ opératoire 10 000 à 100 000 Champ opératoire.

Unités de soins intensifs

Type d’intérieur, tâche ou activité Em (lux) UGR Uo Ra

Plan de référence

Éclairage général 100 19 0,60 90 Au niveau du sol.
Examens simple 300 19 0,60 90 Au niveau du lit.
Examens et traitement 1 000 19 0,70 90 Au niveau du lit.
Surveillance de nuit 20 19 90 Au niveau de la tête du patient.

Cabinets dentaires

Type d’intérieur, tâche ou activité Em (lux) UGR Uo Ra

Remarques

Plan de référence

Éclairage général 500 19 0,60 90 Éclairage non éblouissant pour le patient. 0.85 m au niveau du sol.
Sur le patient 1 000 0,70 90
Cavité opératoire Exigences spécifiques décrites dans la norme EN ISO 9680
Appariement à la couleur des dents Exigences spécifiques décrites dans la norme EN ISO 9680

Laboratoires et pharmacies

Type d’intérieur, tâche ou activité Em (lux) UGR Uo Ra  

Remarques

 

Plan de référence
Éclairage général 500 19 0,60 80
Contrôle des couleurs 1 000 19 0,70 90 6000 K ≤ Tcp ≤ 6500 K. 0.85 m par défaut.

Stérilisation

Type d’intérieur, tâche ou activité Em (lux) UGR Uo Ra Plan de référence
Salle de stérilisation 300 22 0,60 80 0.85 m par défaut.
Salle de décontamination 300 22 0,60 80

Salles d’autopsie et morgues

Type d’intérieur, tâche ou activité

Em (lux) UGR Uo Ra Remarques Plan de référence
Éclairage général 500 19 0,60 90 0.85 m par défaut.
Table d’autopsie et de dissection 5 000 90 Des valeurs > 5 000 lux peuvent être nécessaires. Au niveau de la table.

Prescriptions relatives à l’éclairage dans les halls de sport

Prescriptions relatives à l'éclairage dans les halls de sport


Dans une salle de sport, un bon éclairage devra permettre aux joueurs

  • de percevoir les mouvements (des balles par exemple),
  • de se situer par rapport aux marquages au sol,
  • de localiser les autres joueurs et l’équipement sportif (paniers, cages de but).

L’éclairement recommandé par les normes  est proportionnel à la vitesse de l’action. Un sport pratiqué comme loisir demande donc un éclairement plus faible qu’un sport pratiqué en compétition. Le type de sports en salle ainsi que leurs niveaux de pratique déterminent le niveau d’éclairement recommandé.

On notera aussi que pour la plupart des sports, l’éclairement vertical est aussi important que l’éclairement horizontal au sol.
La norme NBN EN 12193 établit une nomenclature dans laquelle on retrouve les paramètres suivants :

Niveau de pratique des sports

Les classes d’éclairage sont définies comme suit :

Classe I : salles de sport prévues pour accueillir des compétitions internationales et nationales. Elles sont liées, en général, à un grand nombre de spectateurs et à des distances visuelles élevées. On peut aussi associer à cette classe les entraînements de grande performance.

Classe II : salles de compétition moyenne (nombre moyen de spectateurs et distances visuelles moyennes).

Classe III : salles de compétition simple ou amateur (faible nombre de spectateurs et distances visuelles courtes).

Exigences minimales

N.B. : Les niveaux d’exigences devront correspondre aux niveaux du sport le plus exigeant pratiqué.

Exigences minimales pour l’éclairage des salles de sport Classe d’éclairage I Classe d’éclairage II Classe d’éclairage III
Éclairement Eav (lux) Uniformité Emin/Eav Rendu des couleurs Ra Éclairement Eav (lux) Uniformité Emin/Eav Rendu des couleurs Ra Éclairement Eav (lux) Uniformité Emin/Eav Rendu des couleurs Ra
Badminton

Escrime

Hockey

Squash

Tennis de table

750 0.7 60 500 0.7 60 300 0.7 20
Basket

Football en salle

Handball

Judo, Karaté

Sport scolaire

Volley-ball

750 0.7 60 500 0.7 60 200 0.5 20
Danse

Escalade

Gymnastique

500 0.7 60 300 0.6 60 200 0.5 20
Tennis 750 0.7 60 500 0.7 60 300 0.5 20
Tir à l’arc 200 0.5 60 200 0.5 60 200 0.5 60

Coefficient de réflexion des parois

Coefficient de réflexion des parois

Valeurs pour les parois courantes

Facteurs de réflexion de quelques surfaces intérieures

Peintures :

Autres matériaux de construction :

blanc

0,70 à 0,80

plâtre blanc

0,7 à 0,80

jaune

0,50 à 0,70

marbre blanc propre

0,80 à 0,85

vert

0,30 à 0,60

brique blanche propre

0,62

gris

0,35 à 0,60

brique rouge

0,10 à 0,20

brun

0,25 à 0,50

brique rouge usagée

0,05 à 0,15

bleu

0,20 à 0,50

aluminium poli

0,6 à 0,75

rouge

0,20 à 0,35

aluminium mat

0,55 à 0,60

noir

0,04

émail blanc

0,65 à 0,75

Bois :

vitrages

0,08 à 0,40

bouleau clair, érable

0,55 à 0,65

crépis blanc neuf

0,70 à 0,80

chêne vernis clair

0,40 à 0,50

crépis blanc usagé

0,30 à 0,60

chêne vernis foncé

0,15 à 0,40

béton neuf

0,40 à 0,50

acajou, noyer

0,15 à 0,40

béton ancien

0,05 à 0,15

Papiers peints :

très clairs (blanc, crème)

0,65 à 0,75

clairs (gris, jaune, bleu)

0,45 à 0,60

foncés (noir, bleu, gris, vert, rouge)

0,05 à 0,36


Coefficients de réflexion recommandés

 Dans la norme EN 12464-1 on préconise des plages utiles pour les principales parois des locaux :

Parois Coefficient de réflexion

plafond

0.6 à 0.9

murs

0.3 à 0.8

plan utile 0.2 à 0.6

sol

0.1 à 0.5

Dans la pratique on recommandera les valeurs  par défaut suivantes :

Parois Coefficient de réflexion

plafond

0.7

murs

0.5

sol 0.3
plan utile 0.2 à 0.6

Cas particulier : La couleur des lignes de jeux

Photo couleur des lignes de jeux dans une salle de sport.

Un bon tracé des lignes de jeux ayant des facteurs de réflexion différents ou des couleurs bien contrastées est indispensable pour faciliter la perception visuelle; aucun éclairage, aussi bon soit-il, n’y suppléerait.

Les tracés de jeu doivent être très contrastés par rapport au sol qui est soit de couleur verte, soit d’une couleur désaturée (cas des parquets ou même des revêtements de sol brique par exemple). Ils devront donc être soit blanc ou rouge, jaune, bleu etc… (couleurs opposées au vert) et de couleur très vive (très saturée).

Prescriptions relatives à l’éclairage dans les écoles

Prescriptions relatives à l'éclairage dans les écoles


Principe

Il est utile de pouvoir connaître les niveaux d’éclairement recommandé suivant l’ergonomie de travail (le confort de la tâche de travail).Dans la norme NBN EN 12464-1, on établit une nomenclature dans laquelle on retrouve pour différents locaux des bâtiments du tertiaire, entre autres, les paramètres suivants :

Dans la nomenclature ci-dessous, on reprend les principaux types de locaux.

Écoles maternelles et garderies

Type d’intérieur, tâche ou activité Em (lux) UGR Uo Ra Plan de travail
Salle de jeux 300 22 0,4 80

0.1 m au-dessus du sol.

Crèches

300 22 0,40 80

0.5 m au dessus du sol par défaut.

Salles de travaux manuels

300 19 0,60 80

0.5 m au dessus du sol par défaut.


Bâtiments scolaires

Type d’intérieur, tâche ou activité

Em (lux) UGR Uo Ra

 

Remarques

 

Plan de référence

Salle de classe en primaire et secondaire

300 19 0,60 80 un contrôle de l’éclairage est recommandé

0.85 m du sol par défaut.

Salle de classe pour les cours du soir et enseignement aux adultes

500 19 0,60 80 un contrôle de l’éclairage est recommandé

Auditorium, salle de conférence

500 19 0,60 80 un contrôle de l’éclairage est recommandé 

Tableau noir, vert et blanc

500 19 0,70 80

1. éviter les réflexes spéculaires

2. un éclairement vertical convenable est recommandé pour l’enseignant/présentateur

Le plan vertical du tableau.

Table de démonstration

500 19 0,70 80

Pour les salles de conférence 750 lux

0.85 m du sol par défaut.

Salle d’art

500 19 0,60 80

Salle d’art dans les écoles des beaux-Arts

750 19 0,70 80

 

5000 K ≤ Tcp 6500 K

 

Salle de dessin industriel

750 16 0,70 80

Salle de travaux pratiques et laboratoire

500 19 0,60 80

Salle de travaux manuels

500 19 0,60 80

Atelier d’enseignement

500 19 0,60 80

Salle de pratique musicale

300 19 0,60 80

Salle de pratique informatique

300 19 0,60 80

Laboratoire de langues

300 19 0,60 80

Atelier et salle de préparation

500 22 0,60 80

Hall d’entrée

200 22 0,40 80

0.1 m du sol.

Zones de circulation et couloirs

100 25 0,40 80

Escaliers

150 25 0,40 80

Salle commune pour étudiants et salle de réunion

200 22 0,40 80

0.85 m du sol par défaut.

Salles des professeurs

300 19 0,60 80

Bibliothèque : rayonnages

200 19 0,60 80

plans verticaux des rayonnages.

Bibliothèque : salle de lecture

500 19 0,60 80

0.85 m du sol par défaut.

Réserves pour le matériel des professeurs

100 25 0,40 80

Hall de sport, gymnases et piscines

300 22 0,60 80

 

voir EN 12193

 

0.1 m du sol.

Cantine scolaire

200 22 0,40 80

0.85 m du sol par défaut.

Cuisine

500 22 0,60 80

Puissance absorbée par les lampes fluorescentes et les auxiliaires


Il est intéressant de connaître la puissance installée d’un luminaire équipé de lampes fluorescentes. En effet, elle ne se limite pas uniquement à la puissance de la lampe. Il faut tenir compte aussi du ballast.

Pour se faire une idée de la valeur de ces puissances totales avec un regard critique au niveau énergétique, on peut se référer à la classification CELMA. CELMA étant établi par une association européenne de fabricant de ballast sur base de la directive européenne 2000/55/CE.

Classification énergétique des ballasts selon CELMA
(Fédération des Associations Nationales de Fabricants de Luminaires et de composants Electrotechniques pour Luminaires de l’Union Européenne).
Type de lampe Puissance de la lampe en W Puissance lampe + ballast (W)
Ballast électronique dimmable Ballast électronique Ballast faibles pertes Ballast standard
T5-E (16 mm) 50 Hz Haute fréquence A1 (pour un dimming à 0 % ou pour un flux de lampe à 100 %)  

A1 (pour un dimming à 75 % ou pour un flux de lampe à 25 %)

A2 A3 B1 B2 C D
14 < 18 < 9.5 < 17 < 19
24 < 28 < 14 < 26 < 28
28 < 34 < 17 < 32 < 34
35 < 42 < 21 < 39 < 42
39 < 46 < 23 < 43 < 46
49 < 58 < 29 < 55 < 58
54 < 63 < 31.5 < 60 < 63
80 < 92 < 47.5 < 88 < 92
T8 (26 mm) 15 13.5 < 18 < 9 < 16 < 18 < 21 < 23 < 25 ≥ 25
18 16 < 21 < 10.5 < 19 < 21 < 24 < 26 < 28 ≥ 28
36 32 < 38 < 19 < 36 < 38 < 41 < 43 < 45 ≥ 45
58 50 < 59 < 29.5 < 55 < 59 < 64 < 67 < 70 ≥ 70
TC Fluocompact à broche 5 4.5 < 8 < 4 < 7 < 8 < 10 < 12 < 14 ≥ 14
7 6.5 < 10 < 5 < 9 < 10 < 12 < 14 < 16 ≥ 16
9 8 < 12 < 6 < 11 < 12 < 14 < 16 < 18 ≥ 18
11 11 < 15 < 7.5 < 14 < 15 < 16 < 18 < 20 ≥ 20

Source : CELMA
(Fédération des Associations Nationales de Fabricants de Luminaires et de composants Électrotechniques pour Luminaires de l’Union Européenne).

*  Pourquoi une lampe de 58 W ne consomme-t-elle plus que 55 W  lorsqu’elle est équipée d’un ballast électronique de classe A2 ?

La présence d’un ballast électronique augmente l’efficacité énergétique d’une lampe. Ainsi, pour un même flux lumineux, une lampe de 58 W ne consommera en réalité que 50 W,  la perte du ballast étant de 5 W.

Remarque : les valeurs de puissance données dans la classe A1 sont très faibles par rapport aux autres classes. Il y a une explication à cela au vu des hypothèses de départ prises.

Pour bien comprendre le mode de détermination des puissances en classe A1, on prend un exemple :

Soit un tube T8 de 36 W; on note que la valeur de la puissance de la lampe + le ballast doit être < 19 W. Les hypothèses de départ sont les suivantes:

  • au réglage à 100 % du flux lumineux, le ballast satisfait au moins aux exigences de la classe A3, soit < 38 W,
  • au réglage à 25 % du flux lumineux, la puissance totale d’entrée est < à 50 % de la puissance au réglage à 100 % du flux lumineux, soit < 19 W,
  • le ballast doit être capable de réduire le flux lumineux à 10 % ou moins du flux lumineux maximum.

On retiendra que la présentation ci-dessus peut prêter à confusion dans le sens où l’on pourrait croire que l’ensemble ballast + lampe de la classe A1 a une très faible puissance.

Il n’en est rien !

Le ballast électronique dimmable est même moins performant que le ballast électronique de la classe A2 lorsqu’il est « dimmé »pour une valeur de 100 % du flux lumineux.

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Prescriptions relatives à l’éclairage dans les bureaux

Prescriptions relatives à l'éclairage dans les bureaux


Principe

Il est utile de pouvoir connaître les niveaux d’éclairement recommandé suivant l’ergonomie de travail (le confort de la tâche de travail).

Dans la norme NBN EN 12464-1, on établit une nomenclature dans laquelle on retrouve pour différents locaux des bâtiments du tertiaire, entre autres, les paramètres suivants :


Zone de circulation

Type d’intérieur, tâche ou activité Em (lux) UGR Uo Ra Remarques
Circulation et couloir 100 28 0,40 40 1. Éclairement à 0.1 m au dessus du sol,

2. Ra et UGR identiques pour les zones adjacentes,

3. 150 lux s’il y a des véhicules sur l’itinéraire,

4. L’éclairage des sorties et des entrées doit comporter une zone de transition pour éviter les changements rapides d’éclairement entre l’intérieur et l’extérieur de jour ou de nuit,

5. Des précautions sont généralement prises pour éviter l’éblouissement des conducteurs et des piétons.

Escaliers, escaliers roulants, tapis roulants 100 25 0,40 40 Les marches nécessitent un contraste accentué.
Élévateurs, ascenseurs 100 25 0,40 40 Le niveau d’éclairement devant l’ascenseur devrait être de 200 lux.
Allées centrales : occupées 150 22 0,40 60 Éclairement au niveau du sol.

Bureaux

 

Type d’intérieur, tâche ou activité

 

Em (lux) UGR Uo Ra  

Remarques

 

 

Plan de référence

 

Classement, transcription 300 190 0,40 80  

0.85 m du sol par défaut.

 

Écriture , dactylographie, lecture, traitement de données 500 19 0,60 80
Dessin industriel 750 16 0,70 80
Postes de travail de conception assistée par ordinateur (CAO) 500 19 0,60 80  

 

Salle de conférence et de réunion 500 19 0,60 80 Un contrôle de l’éclairage est recommandé.
Réception 300 22 0,60 80
Archives 200 25 0,40 80  

 

Plans verticaux des rayonnages.

Aires de jeu des terrains de sport

Aires de jeu des terrains de sport


La norme européenne EN 12193 sur l’éclairage des installations sportives définit un certain nombre de paramètres :

Dimension du tracé de jeu, de l’aire principale et de l’aire totale de différents terrains

Type de sport

Tracé de jeu, PA et TA

Surfaces

Longueur (m)

Largeur (m)

Badminton

Tracé de jeu
PA
TA (max)

13,4
18
6,1
10,5

Basket-ball

Tracé de jeu
PA
TA

28
32
15
19

Danse

Escrime

PA
TA(max)

14
18
2
5

Football

Tracé de jeu
PA
TA

30 à 40
44
18,5 à 20
18,6 à 24

Gymnastique

PA

32 à 50 22 5 à 25

Handball

Tracé de jeu
PA
TA

40
44
20
24

Judo

PA
TA

10
17
10
17

Karaté

PA
TA

8
11
8
11

Nettball

Tracé de jeu
PA
TA

30,5
37,5
15,3
22,5

Tennis de table

Tracé de jeu
PA

2,74
9
1,525
4,5

Tennis

Tracé de jeu
PA
TA

23,77
36
10,97
18

Volley-ball

Tracé de jeu
PA
TA

18
24
9
15

L’aire de référence

Les calculs d’éclairement, et les uniformités qui s’en suivent, devront se faire sur base d’un maillage dont les points d’intersection sont appelés « points de maillage ».

Les calculs se font au centre des mailles appelés « points de calculs ».

L’aire de référence couvre l’ensemble des points de maillage.

On trouve deux façons de définir l’aire de référence :

Soit l’aire principale d’un terrain de sport spécifique, possède un certain nombre fixe de points de calcul, en longueur et en largeur. L’aire de référence correspond alors à l’aire principale.

Voici le nombre de points de calcul selon la norme EN 12193 sur l’éclairage des installations sportives.

Type de sport

Tracé de jeu, PA et TA

Surfaces

Nbre de points de calcul…

Longu. (m)

Larg.(m)

…dans la longueur

Dans la largeur

Badminton

Tracé jeu
PA
TA (max)

13,4
18
6,1
10,5
11
11
5
7

Basket-ball

Tracé jeu
PA
TA

28
32
15
19
13
15
7
9

Danse

Escrime

PA
TA(max)

14
18
2
5
11
11
3
3

Football

Tracé jeu
PA
TA

30 à 40
44
18,5 à 20
18,6 à 24
13 à 15
15

Gymnastique

PA

32 à 50 22,5 à 25 15 à 17 9

Handball

Tracé jeu
PA
TA

40
44
20
24
15
15
7
9

Judo

PA
TA

10
17
10
17
11
11
11
11

Karaté

PA
TA

8
11
8
11
9
11
9
11

Nettball

Tracé jeu
PA
TA

30,5
37,5
15,3
22,5
13
15
7
9

Tennis de table

Tracé jeu
PA

2,74
9
1.525
4.5
9 3

Tennis

Tracé jeu
PA
TA

23,77
36
10,97
18
15 7

Volley-ball

Tracé jeu
PA
TA

18
24
9
15
13 9

> soit, il existe une distance fixe entre les points de maillage. L’ensemble des mailles couvrent alors une surface plus grande que la PA qui est l’aire de référence.

Schéma points de maillage.

Ces distances fixes sont données par l’Association Générale des Fédérations Internationales de Sports.

Type de sport Distance entre les points de calculs (m)
Badminton 2
Basket-ball 2
Danse 2
Escrime 2
Football 2
Gymnastique 2
Handball 2
Judo 1
Karaté 1
Nettball 2
Tennis de table 2
Tennis 2 (4 pour TPA)
Volley-ball 2

Il faut alors calculer le nombre de points de calcul et les surfaces de références correspondantes

  • Nombre de points de calcul en longueur (ou largeur) =
    (longueur (ou largeur)de la surface/distance entre les points de calcul) arrondi à l’unité supérieure.
  • Longueur (ou largeur) de la surface de référence =
    nombre de points de calcul en longueur (ou en largeur) x distance entre les points de calcul.

Exemple.

Netball : Longueur de la PA/distance entre les points de calcul = 30,5/2 = 15,25

Nombre de points de calcul en longueur sur la PA = 16

Longueur de référence pour la PA = 16 x 2 = 32 m

Luminance moyenne de différentes lampes

Luminance moyenne de différentes lampes

La luminance moyenne d’une lampe est fonction de son flux lumineux et de sa surface apparente. Les valeurs données ci-dessous sont des ordres de grandeur. Elles varient entre autre en fonction de la forme, de la puissance, du type de verre (clair ou opalin), ….

  • plus son flux lumineux est élevé, plus sa luminance augmente,
  • plus sa surface apparente (surface vue) est petite, plus sa luminance augmente.

Grandeurs caractéristiques

Soleil au zénith : de l’ordre de 1 000 000 000 cd/m².

Ciel clair : de 1 000 à 20 000 cd/m².


Lampes  fluorescentes

Tube fluorescent / T8 (Ø : 26 mm)

Photo tube fluorescent. ⇒ ± 10 000 à 15 000 (cd/m²)

Tube fluorescent / T5 (Ø : 16 mm)

Photo tube fluorescent. ⇒ ± 17 000 à 33 000 (cd/m²)

Lampes fluocompacte

Photo lampe fluocompacte. ⇒ ± 20 000 à 70 000 (cd/m²)

Lampes  au sodium haute pression

Photo lampes  au sodium haute pression.

⇒ De l’ordre de 300 000 (cd/m²).


Lampe aux iodures métalliques

Photo lampe aux iodures métalliques. Photo lampe aux iodures métalliques.

⇒ Entre 200 000 et 500 000 (cd/m²) ….
Voire plus suivant la puissance et quelles soient clair ou opaline.


Lampes  au mercure haute pression

Photo lampe  au mercure haute pression.

⇒  ± de l’ordre de 120 000 (cd/m²).


Lampes  halogènes

Photo lampe  halogène.Photo lampe  halogène.

⇒  9 000 à 480 000 (cd/m²)
Voire plus suivant la puissance et quelles soient clair ou opaline.


Sources  LED

Photo source  LED.

⇒ La luminance peut monter à plus de 30 000 000 cd/m²
pour des LED de puissance élevée et nues.

Prescriptions relatives à l’éclairage dans les ateliers

Prescriptions relatives à l'éclairage dans les ateliers


Principe

Il est utile de pouvoir connaitre les niveaux d’éclairement recommandé suivant l’ergonomie de travail (le confort de la tâche de travail).

Dans la norme NBN EN 12464-1, on établit une nomenclature dans laquelle on retrouve pour différents locaux des bâtiments du tertiaire, entre autres, les paramètres suivants :

Dans la nomenclature ci-dessous, on reprend les principaux types de locaux et d’activité dans les ateliers.


Entrepôts/entrepôts réfrigérés

Type d’intérieur, tâche ou activité

Em (lux) UGR Uo Ra

Remarques

Plan de référence

Magasins et entrepôts 100 25 0,40 60 200 lux en cas d’occupation permanente. Éclairement 0.1 m au dessus du niveau du sol.
Zones de manutention 300 25 0,60 60
Allées centrales : non occupées 20 0,40 40
Allées centrales : occupées 150 22 0,40 60

Boulangerie et pâtisserie

Type d’intérieur, tâche ou activité

Em (lux) UGR Uo Ra

Plan de référence

Préparation et cuisson

300 22 0,60 80

0.85 m au dessus du sol par défaut.

Finition

500 22 0,70 80

Électricité, électronique

Type d’intérieur, tâche ou activité

Em (lux) UGR Uo Ra

Plan de référence

Assemblage de moyenne dimension

500 22 0,60 80  

0.85 m au dessus du sol par défaut.

 

Assemblage de petite dimension

750 19 0,70 80

Assemblage de précision

1 000 16 0,70 80

Assemblage de composant électronique

1 500 16 0,70 80

Blanchisserie et nettoyage à sec

Type d’intérieur, tâche ou activité

Em (lux) UGR Uo Ra  Plan de référence

Lavage et repassage

300 25 0,60 80  0.85 m au dessus du sol par défaut.

Contrôle et réparation

750 19 0,70 80

Mécanique

Type d’intérieur, tâche ou activité Em (lux) UGR Uo Ra Plan de référence
Soudure, usinage grossier, … 300 25 0,60 80 0.85 m au dessus du sol par défaut.
Usinage de précision,… 500 19 0,70 80
Mécanique de précision 1 000 19 0,70 80

Imprimerie

Type d’intérieur, tâche ou activité

Em (lux) UGR Uo Ra

Remarques

Plan de référence

Composition typographique, retouche, lithographie

1 000 19 0,70 80

0.85 m au dessus du sol par défaut.

Contrôle des couleurs en polychrome

1 500 16 0,70 90

5000 K ≤ Tcp ≤ 6500 K


Textile

Type d’intérieur, tâche ou activité

Em (lux) UGR Uo Ra

 

Remarques

 

Plan de référence

Couture

750 22 0,70 80

0.85 m au dessus du sol par défaut.

Contrôle des couleurs et des tissus

1 000 16 0,70 90

4000 K ≤ Tcp 6500 K


Menuiserie

Type d’intérieur, tâche ou activité

Em (lux) UGR Uo Ra

 

Remarques

 

Plan de référence

Travail à l’établi

300 25 0,60 80

0.85 m au dessus du sol par défaut.

Tour à bois

500 19 0,60 80

Eviter les effets stroboscopiques.

à la hauteur de l’axe du tour.

Travail de précision

750 22 0,70 90 4000 K ≤ Tcp ≤ 6500K

0.85 m au dessus du sol par défaut.

Contrôle de qualité et inspection 1000 19 0,70 90 4000 K ≤ Tcp ≤ 6500K