Les différents systèmes de ventilation expliqué aux responsables énergie
Via le témoignage de Tanguy Boucquey, responsable du bureau d’études Bâtiment Energie à Ottignies LLN, les 3 systèmes de ventilation expliqués aux responsables énergie.
Via le témoignage de Tanguy Boucquey, responsable du bureau d’études Bâtiment Energie à Ottignies LLN, les 3 systèmes de ventilation expliqués aux responsables énergie.
Une démarche expliquée dans cette vidéo via une exemple concret : l’accompagnement de l’asbl « La Besace » dans le cadre du défi Génération Zéro Watt.
Afin d’aller plus loin dans votre démarche de sensibilisation et en particulier dans les écoles, nous vous avons compilé les sites de références en la matière :
Près de Marche-en-Famenne, l’ASBL « Village d’enfants SOS Chantevent » accueille 35 enfants au sein de 7 petits pavillons familiaux. Le village comprend également un bâtiment de loisirs et un bâtiment polyvalent (crèche, bureaux, 3 logements pour adolescents et un atelier). Devant la consommation importante d’énergie de l’ASBL, les responsables de l’institution ont décidé de réagir, notamment en motivant les enfants.
Dans cette institution, la facture énergétique est lourde : plus de 60 000 € par an, dont 18 000 € pour l’électricité ! Bien sûr, il y a une crèche, des locaux administratifs, des kots pour les grands ados, … mais 82 000 kWh électriques par an, c’est à peu près l’équivalent de la consommation de 20 ménages !
Soutenue par le facilitateur URE non marchand de la Région wallonne, l’équipe éducative s’attaque au problème. Le premier constat, c’est que personne ne se sentait jusque-là vraiment concerné par l’énergie… En creusant un peu, on découvre avec surprise :
Bien sûr, le gros de la consommation se situe dans les pavillons … Mais comment motiver des petits bouts à l’énergie, alors que même un adulte peine déjà à donner une définition de cette notion si peu concrète …
Une campagne de sensibilisation a été menée avec les enfants et les éducateurs, avec l’aide du Facilitateur Education Énergie. Elle s’est faite en plusieurs étapes :
11 enregistreurs de courant sont placés dans les coffrets de distribution afin que chaque bâtiment puisse suivre sa consommation … et ses progrès. La consommation de mars est relevée et considérée comme la consommation de référence.
Exemple d’enregistreur de courant.
Durant une journée des vacances de Pâques, les enfants participent à des ateliers où ils apprennent notamment à :
Ces petites activités permettent de comprendre le fonctionnement de l’énergie et à apprendre à l’économiser.
Comprendre et apprendre.
Il est clair qu’une bonne partie de la consommation se trouve dans le nettoyage et séchage du linge, ainsi que dans la cuisine (cuisson, réfrigération). Une réunion questions-réponses avec les travailleurs de l’institution est organisée pour discuter des différentes façons de faire des économies.
Les éducatrices et les enfants ont alors décidé d’adopter plusieurs gestes simples permettant de diminuer la consommation d’énergie.
L’idée est venue des éducatrices responsables de maison : depuis longtemps, elles demandaient que les enfants puissent se défouler en shootant des ballons contre un mur ! Faute de budget, ce projet n’avait jusqu’alors pas pu voir le jour …
Construire un mur avec des prises d’escalade au dos.
L’estimation budgétaire pour monter un mur de 175 blocs est de 350 € (équivalent à 1 890 kWh). En pratique : chaque fois que 2 € sont économisés au niveau énergétique, c’est un bloc qui est construit ! Une grande affiche format A0 visualise les blocs, à peindre au fur et à mesure de l’évolution des économies réalisées.
Des wattmètres sont distribués dans chaque pavillon pour pouvoir mesurer les consommations ainsi que des prises multiples avec interrupteur.
Chaque mois, le relevé de la consommation est fait et comparé à la référence de mars. Si les résultats sont très variables d’un pavillon à l’autre, le résultat global lui ne se fait pas attendre : en moins de 3 mois, les 350 € sont économisés ! Quant au mur, il aura été construit quelques mois plus tard.
Après avoir travaillé principalement sur la consommation d’électricité, l’institution va à présent se lancer dans la consommation de chauffage où il existe également un gros potentiel d’économie à faire.
Et la question de savoir ce qu’on fera avec les euros économisés, les projets ne manquent pas : financer la pose de prises d’escalade au dos du mur, financer un meuble spécial pour langer les nourrissons,…
En plus de la sensibilisation à l’URE l’asbl « Village d’enfants Sos Chantevent » a pu réaliser différentes mesures d’économie d’énergie au niveau de ses bâtiments
Cette étude de cas provient de la Sucess Storie réalisée en 2015 par la Facilitatrice URE Secteur non- marchand et le Facilitateur Education Énergie.
Contact :
Mme Muriel Jadoul
Facilitateur URE secteur Non-marchand
081 24 90 28
081 24 90 30
muriel.jadoul@unipso.be
Union des Entreprises à Profit Social (UNIPSO)
Square Arthur Masson 1 bte 1,
5000 Namur , Belgique
www.unipso.be
Le Collège Notre Dame de Basse Wavre situé en Brabant Wallon à proximité de la ville de Wavre est un établissement scolaire accueillant environ 2 000 élèves. Il compte 200 membres du personnel, enseignants et ouvriers. 8 bâtiments sont disposés sur 7 hectares de terrain. La surface chauffée est de 15 582 m². Chaque année, le collège consomme 150 000 litres de mazout, 196 000 kWh d’électricité et 6 000 m³ d’eau. En 2009, les Directions du primaire et du secondaire ont décidé de rassembler en un seul projet fédérateur, plusieurs projets, en lien avec le développement durable, initiés au cours des années précédentes.
En 2009, le Collège est entré dans une démarche d’Agenda 21, dans le cadre d’un partenariat avec l’asbl COREN, qui a fourni un encadrement méthodologique et des outils d’action.
Tous les projets autour de la santé, de l’environnement, de la solidarité nord-sud et de la citoyenneté rentrent dans cet Agenda. Entrer dans le processus d’Agenda 21 a été contraignant, mais cela a permis de structurer l’action sur 3 ans et d’atteindre des objectifs qui ne l’auraient sans doute pas été sans cela.
Dans ce cadre diverses actions ont été menées : amélioration de la mobilité, nette amélioration du tri des déchets, achats scolaires plus durables, semaine du développement durable, mise en place d’éco-délégués dans les classes… En parallèle, des investissements économiseurs d’énergie ont été réalisés, et pour poursuivre la démarche, la Direction a décidé de renforcer les compétences en énergie de son économat, qui a suivi en 2011 la formation de Responsable énergie de la Région wallonne.
Pour l’école, les enjeux de l’Agenda 21 sont multiples :
En octobre 2010 avec tous les élèves et tous les professeurs, diverses activités sont animées par les professeurs et des intervenants extérieurs. Cet événement a été important pour lancer une dynamique dans l’école. Au primaire, après avoir suivi une mini formation, les éco-délégués retournent en classe expliquer aux autres élèves la démarche apprise et certaines bonnes pratiques. Encadrés par leur instituteur, les élèves proposent des actions à réaliser. Durant la semaine du développement durable, chaque classe s’était ainsi engagée à mener une action particulière.
Organisation d’une chasse au gaspillage de nuit : accompagnés de professeurs et de Facilitateurs Éducation de Région wallonne, les élèves, munis d’instruments de mesure, identifient les gaspillages électriques de nuit dans leur école.
Participation à la journée de la mobilité avec l’asbl Pro-vélo qui remet aux participants des brevets de cyclistes.
En cours d’éducation par la technologie au 1°er degré, un professeur a organisé avec une classe de 24 élèves un audit éclairage dans le collège baptisé « Opération kill a watt ». Avec l’aide de Facilitateurs Éducation de Région wallonne, les élèves ont ainsi pu identifier par eux même la source de gaspillages et débattre de pistes pour diminuer la consommation électrique à l’école et à la maison. Chaque classe de 1° a ensuite reçu les résultats de l’analyse de sa classe.
Autres actions menées : travail de groupe de recherche documentaire sur la thématique de l’électricité, étude d’appareils électriques et de leurs de leurs caractéristiques via l’utilisation d’appareils de mesure.
Rôle et profil de l’éco-délégué :
Plan d’action URE réalisé.
Placement de vannes thermostatiques administratives inviolables préréglées sur 20 °C pour éviter les situations de vannes bloquées en position maximale. Coût : +/- 25.00 €/pce.
Modification du circuit de distribution de chauffage du réfectoire. Le réfectoire était chauffé 25 heures/semaine alors qu’il n’est utilisé que 8 heures/semaine. La modification des circuits a permis d’instaurer une régulation adaptée aux horaires d’occupation.
Situation antérieure : pas de circuit distinct.
Modification des circuits permettant l’adaptation aux horaires d’occupation.
Économie réalisée : passage d’une consommation de 952 kWh/semaine à 304 kWh/semaine pour le réfectoire, soit une économie de 65 litres de fuel/semaine. Économie sur une saison (20 semaines) de chauffe : 65 x 20 = 1 300 litres. Le prix du mazout varie, mais à 0.50 €/litre cela représente 650.00 €.
Le coût du dispositif étant de 3 000.00 € le temps de retour dans ces conditions serait de 4.5 ans.
Installation d’un dispositif de régulation du chauffage. L’économat remarque que les consommations d’un bâtiment n’ont pas baissé alors que tous les châssis ont été changés. Grâce à l’analyse d’enregistrements de température dans deux bâtiments, il constate que la régulation fonctionne dans un bâtiment, mais pas dans l’autre. Le chauffage n’était pas coupé la nuit et le weekend, ce qui peut être à l’origine d’une surconsommation de 30 % ! Une nouvelle régulation a été installée dans le bâtiment objet de dysfonctionnements.
Matériel utilisé :
Calorifugeage de 152 m de tuyaux.
Économie de 802 litres de fioul par an.
Le coût du calorifugeage étant de 684.00 € le temps de retour est égal 1.7 an (si 1 litre de fioul = 0.50 €).
Remplacement de 200 châssis.
Temps de retour : 30 ans. Cela peut sembler long, mais il ne faut pas oublier de prendre en compte la réduction des problèmes d’infiltration d’air, l’amélioration du confort thermique et acoustique, la résolution des problèmes de sécurité, etc.
D’autres projets sont envisagés ou en cours : création d’un sas d’entrée dans les bâtiments, instauration d’un système de contrôle à distance pour l’éclairage, le chauffage et la distribution d’eau.
Pour limiter les consommations électriques d’éclairage, l’école a commencé par réaliser un diagnostic de son installation (identification du niveau d’éclairement dans chaque pièce, identification du matériel installé et des consommations associées). Le système d’éclairage a ensuite été remplacé dans certains locaux pour permettre une mise aux normes (éclairement suffisant) et pour limiter les consommations d’énergie.
Remplacement de tubes fluo d’ancienne génération et de lampes à incandescence par du matériel plus performant (Tubes fluo T5 à ballast électronique, lampes fluo-compactes, LED). La durée de vie allongée du matériel permet également des économies en termes de maintenance. Coût : +/- 100.00 €/Pce.
Placement dans les couloirs d’un détecteur de mouvement avec luxmètre : l’éclairage ne s’enclenche que lors du passage d’une personne ET lorsque la lumière naturelle est insuffisante. La durée d’éclairage ne représente plus que 21 % de ce qu’elle était auparavant : la minuterie diminue l’éclairage de +/- 50 %, le détecteur de lumière de +/- 30 %
Économie réalisée : passage d’une consommation de 341 400 kWh/semaine à 610 66 kWh/semaine, soit environ 39.00 € d’économie par semaine d’activité pour l’ensemble des bâtiments (15 582 m²).
Afin de limiter les pertes liées à d’éventuelles fuites sur le vaste réseau de distribution de l’école, des électrovannes ont été placées sur le réseau afin de couper l’alimentation en dehors des heures d’occupation.
Coût d’une électrovanne main d’œuvre incluse : 500 €
Économie d’eau estimée à 143m3/an pour 60 toilettes,
soit une économie de 490 €/an. Ce qui représente un temps de retour égal à environ 1 an.
D’autres projets sont envisagés ou en cours : création d’un sas d’entrée dans les bâtiments, instauration d’un système de contrôle à distance pour l’éclairage, le chauffage et la distribution d’eau.
Cette étude de cas provient d’une fiche réalisée par le facilitateur URE non marchand de Wallonie en 2011.
Des projets d’économie d’énergie pris en charge par les élèves… ça marche !
Voici quelques exemples de projets suivis par l’équipe « COREN » dans le cadre du programme d’éducation à l’environnement « Écoles pour demain ».
Nous avons repris ci-dessous quelques projets « énergie »
En collaboration avec le service technique de l’école, les élèves, très motivés, ont mesuré la luminosité dans les classes et les corridors. Ils ont supprimé les points lumineux inutiles, ceci pour adapter l’éclairage aux besoins réels dans chaque local.
« Les éco-gestionnaires de par leurs actions, les informations dans les classes, leur participation aux portes ouvertes de l’école deviennent peu à peu indispensables à la vie de la communauté scolaire toute entière… ».
Coren
IESPP
Bld. Kennedy, 2a
7000 MONS
tel : 065 32 89 00
Direction : Mme Dupont-Lecomte ; Éco-gestionnaire : Mme Ruelle ; Groupes éco-gestion dans les classes de 4ème, 5ème et 6ème; Lauréat prix « EPO ».
Diminuer la consommation électrique de l’école, objectif atteint en utilisant ses propres ressources : la section électricité de l’école.
Après audit, l’équipe « économie d’énergie » décide d’améliorer les installations électriques dans quelques classes. Quand les élèves s’y mettent, les idées lumineuses foisonnent…
« C’était chouette de tout réaliser nous-mêmes… ».
Institut St Joseph, implantation de l’Institut du Sacré – Cœur
Rue de la Trairie, 27
4600 Visé
Tel : 041 79 24 05
Fax : 041 79 67 66
Direction : Mr. Brandt; Éco-gestionnaires : Mr. Fiume – Mme Surlemont ; Classe de 6ème ; Lauréat prix « EPO ».
Sur base des connaissances acquises dans le cadre de leur enseignement technique, les élèves ont étudié et repensé une partie de l’installation électrique de l’école. Ils ont également analysé de près la facture électrique !
Il leur a fallu convaincre l’économat et le service de la Commune de Bastogne de l’intérêt de l’opération.
« Mieux gérer le gaspillage dans l’école, améliorer les conditions de travail et la sécurité des élèves, c’est certainement la façon la plus intelligente de préparer les comportements écologiques des adultes de demain ».
Coren.
ICET
Rue des remparts, 57
6600 Bastogne
tel : 061 21 14 44
Direction : Mr. Flock ; Éco-gestionnaire : Mr. Lhote ; 5ème section électro-mécanique ; Label « EPO » avec mention spéciale du jury.
Le Collège Saint-Louis de Liège situé en bordure du canal de dérivation de la Meuse est un établissement scolaire accueillant quelque 1300 élèves de la 1ère à la 6ème année de l’enseignement secondaire et comptant 150 membres du personnel. Au début de l’année scolaire 2004/2005, une vaste action de réduction des consommations d’énergie a animé l’ensemble des enseignants et des élèves. Une expérience qui a porté ses fruits…
Comme nombre d’établissements d’enseignement, les finances n’affichaient pas toujours un grand soleil. Avec un budget bien en équilibre, mais avec une possibilité d’investir dans les infrastructures, relativement faible, la direction, sensible au développement durable et déjà dans une démarche de suivi de ses consommations d’énergie, a initié une réflexion sur les actions permettant de maîtriser le poste énergie. Ainsi, est venue l’idée de lancer un projet pédagogique qui impliquerait les élèves dans l’effort de réduction des consommations énergétiques et donc des émissions de CO2 de l’école : le projet Kyoto de nos jours à 1870… .
L’objectif fixé est de réduire de 7% les consommations d’eau, de gaz et d’électricité durant les mois de novembre, décembre, janvier, février et mars de l’année scolaire.
À la fin de chaque mois, après un relevé des compteurs d’eau, de gaz et d’électricité, les résultats étaient visualisés dans la cour de récréation par le recouvrement progressif d’un glacier photographié à notre époque, très largement fondu, par une photo du même glacier intact en 1870. Objectif, recouvrir toute la photo au terme des 5 mois. Les résultats étaient également mis à jour sur le site internet du Collège.
Dès le début de la rentrée scolaire, tous les élèves furent informés de la campagne et de ses objectifs.
Première étape, durant les 4 semaines de septembre, mobiliser les jeunes à travers un concours de propositions d’actions réalistes pouvant être mises en œuvre. Chaque classe était invitée à remettre un projet pour lequel elle devait préciser quelle énergie serait économisée à travers la mesure proposée et chiffrer l’éventuel investissement et les économies qui en découleraient. Voir le tableau pour découvrir quelques-unes des actions retenues.
Plan d’action URE proposé par les élèves : mesures d’économie retenues
Eau |
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Gaz |
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Électricité |
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Le plan établi, il n’y avait plus qu’à passer à l’action. Les élèves ont rapidement emboîté le pas en mettant en pratique au mieux les consignes qu’ils ont eux-mêmes proposées. La Direction quant à elle a fait le nécessaire pour remplir ses obligations de mise en place des équipements décrits dans le tableau ci-dessus.
Quant à la campagne, il fut convenu que l’atteinte des objectifs de réduction de 7 % des consommations permettrait d’engager un ouvrier supplémentaire dont la tâche serait exclusivement dévolue à l’embellissement et la rénovation des locaux.
Pour évaluer l’avancement du projet, la Direction a établi sur base des trois dernières années la consommation moyenne mensuelle par poste en prenant bien soin de normaliser les consommations dévolues au chauffage. En fin de chaque mois, les relevés des compteurs sont comparés à ces moyennes.
Remarquable ! Endéans les 3 premiers mois l’objectif des 7% d’économie fut atteint et même dépassé. Ce sont pas moins de 28 900 kWh électriques et 8700 m³ de gaz cumulés sur la période de novembre à fin février qui furent économisés soit l’équivalent de 22 850 kilogrammes de CO2 évités.
Les objectifs ont été atteints en 2004. L’effort entrepris a été poursuivi. Les résultats obtenus ont ainsi été pérennisés dans le temps.
Le comportement respectueux à l’égard de la consommation d’énergie est entré dans les habitudes. De plus, chaque année avant l’hiver, un rappel de vaccination est effectué. La motivation des enseignants et des élèves est entretenue par des messages bien ciblés.
La démarche a été étendue à la protection du milieu et au développement durable en général. En 2009 une GREEN TEAM a été constituée. Elle rassemble des enseignants et des élèves de toutes les années (de la première à la sixième). Une série d’actions sont ainsi entreprises pour induire des réflexes comportementaux auprès des élèves en matière environnementale.
Depuis 2014 un nouveau projet est en cours. Un groupe ENERGIE a été constitué à l’initiative d’un des directeurs du collège. Dans un premier temps sa mission sera de sensibiliser les élèves à la problématique de l’environnement et de l’utilisation rationnelle de l’énergie. Dans un deuxième temps, des volontaires seront recrutés parmi les élèves pour réaliser des actions et transmettre les messages auprès de leurs condisciples.
Tous les travaux réalisés dans les bâtiments de l’école l’ont été en tenant compte de l’amélioration des performances énergétique de ceux-ci.
Ainsi, lorsqu’il a fallu réparer certaines façades, les châssis existants ont été remplacés par des châssis isolants et un isolant a été placé dans l’épaisseur des murs refaits. Les élèves ont ainsi pu constater que les actes étaient joints à la parole.
Lorsque le système de chauffage de la piscine, devenu trop vétuste, a dû être remplacé, une nouvelle installation moderne et performante a été installée. Elle sert également à une autre partie de l’école. Les économies furent importantes et immédiates.
Ces travaux ont bénéficié de subsides UREBA.
Avec le temps, certaines conduites de chauffage s’étaient partiellement obstruées. Cela induisait des consommations électriques excessives des circulateurs. Le remplacement des conduites a résolu le problème. Les circulateurs consomment maintenant beaucoup moins.
Pas de doute, en sortant de l’école, les élèves du Collège Saint-Louis seront des citoyens responsables et conscients des enjeux énergétiques des décisions qu’ils seront amenés à prendre tant dans leur profession que dans leur vie privée. Ils seront ainsi les hérauts d’une cause essentielle pour l’avenir de notre planète.
Bernard RENSON
Directeur Collège Saint-Louis
Tél : 04/349.53.00
Email :direction@collegesaintlouis.beURL : www.collegesaintlouis.be
Cette étude de cas provient des Sucess Stories réalisées par l’ICEDD, Institut de conseils et d’études en développement durable en 2004. Elle a été complétée en 2016 suite à une entrevue avec le directeur de l’établissement Monsieur Renson.