Résistance thermique des couches d’air

Résistance thermique des couches d’air


L’Arrêté du Gouvernement Wallon du 17 avril 2008, dans son Annexe VII, Article 5.4.2.2 spécifie les valeurs à prendre en compte comme résistance thermique des couches d’air non-ventilées selon l’épaisseur de la lame d’air et la direction du flux :

Épaisseur d de la couche d’air [mm] Direction du flux thermique
ascendant horizontal(1) descendant
0 < d < 5 0,00 0,00 0,00
5 ≤ d < 7 0,11 0,11 0,11
7 ≤ d < 10 0,13 0,13 0,13
10 ≤ d < 15 0,15 0,15 0,15
15 ≤ d < 25 0,16 0,17 0,17
25 ≤ d < 50 0,16 0,18 0,19
50 ≤ d < 100 0,16 0,18 0,21
100 ≤ d < 300 0,16 0,18 0,22
300 0,16 0,18 0,23

(1) valable pour une direction du flux de chaleur qui ne dévie pas de plus de ± 30° du plan horizontal.

En présence d’une lame d’air peu ventilée, on pourra considérer par simplification la moitité de la résistance donnée dans ce tableau pour une épaisseur équivalente.

La résistance thermique d’une lame d’air fortement ventilée sera considérée comme nulle.

Pour en savoir plus sur la résistance thermique des lames d’air.

Résistance thermique d’échange superficiel

Résistance thermique d'échange superficiel

L’Arrêté du Gouvernement Wallon du 17 avril 2008, dans son Annexe VII, Article 5.3 spécifie les valeurs à prendre en compte comme résistance thermique d’échange superficiel selon l’environnement et la direction du flux :

Direction du flux de chaleur
ascendant horizontal (1) descendant
Rsi [m²K/W] 0,10 0,13 0,17
Rse [m²K/W] 0,04 0,04 0,04

(1) valable pour une direction du flux de chaleur qui ne dévie pas de plus de 30° du plan horizontal.

Tableau 1 – Résistances thermiques d’échange Rsi et Rse (en m²K/W).

Pour en savoir plus sur la résistance thermique d’échange superficiel.

Résistance thermique des matériaux anisotropes

Résistance thermique des matériaux anisotropes


Certains matériaux ne présentent pas une composition uniforme. C’est notamment le cas des blocs creux. Au sein de ces matériaux dits « anisotropes » (présentant des propriétés différentes selon les directions), la chaleur se propage en même temps par conduction, convection et rayonnement (la valeur λ, qualifiant la conductivité thermique, n’est donc pas représentative).

L’Arrêté du Gouvernement Wallon du 17 avril 2008,  dans son Annexe VII spécifie des valeurs par défaut pour qualifier la résistance thermique d’une couche de ces matériaux :

Maçonnerie en blocs creux béton > 1 200 kg/m³ d = 0.14 m Ru = 0.11 m²K/W
d = 0.19 m Ru = 0.14 m²K/W
d = 0.29 m Ru = 0.20 m²K/W
béton < 1 200 kg/m³ d = 0.14 m Ru = 0.30 m²K/W
d = 0.19 m Ru = 0.35 m²K/W
d = 0.29 m Ru = 0.45 m²K/W
Plancher brut préfabriqué
en éléments creux en terre cuite
1 creux dans le sens
du flux
d = 0.08 m Ru = 0.08 m²K/W
d = 0.12 m Ru = 0.11 m²K/W
2 creux dans le sens
du flux
d = 0.12 m Ru = 0.13 m²K/W
d = 0.16 m Ru = 0.16 m²K/W
d = 0.20 m Ru = 0.19 m²K/W
Plancher brut préfabriqué
en béton lourd
(avec éléments creux)
d = 0.12 m Ru = 0.11 m²K/W
d = 0.16 m Ru = 0.13 m²K/W
d = 0.20 m Ru = 0.15 m²K/W
Plaques de plâtre entre
deux papiers forts
d < 0.014 m Ru = 0.05 m²K/W
d > 0.014 m Ru = 0.08 m²K/W

Le site www.epdb.be produit conjointement par les trois régions donne des valeurs reconnues pour le calcul PEB. Elles concernent notamment la conductivité thermique, la résistance thermique et la masse volumique des principaux produits d’isolation et de construction opaque disponibles sur le marché belge.

Pour en savoir plus sur la résistance thermique des couches de matériaux.