Identifier les critères du confort visuel en un coup d’œil !

Pour les bureaux

Identifier les critères du confort visuel pour les bureaux.

rendu des couleurs uniformité et absence d'ombres présence de reflets niveau d'éclairement risques d'éblouissement uniformité de l'éclairement

Pour les salles de sports

Identifier les critères du confort visuel pour les salles de sports.

niveau d'éclairement uniformité et absence d'ombres risques d'éblouissement qualité de la lumière : température, indice de rendu couleur des lignes de jeux

Pour les ateliers

Identifier les critères du confort visuel pour les ateliers.


risques d'éblouissement niveau d'éclairement présence de reflets uniformité et absence d'ombres rendu des couleurs

Pour les hôpitaux et les immeubles de soins

Identifier les critères du confort visuel pour les hôpitaux.


niveau d'éclairement risques d'éblouissement présence d'ombres gênantes qualité de la lumière présence de réflexions

Pour les commerces

Identifier les critères du confort visuel pour les commerces.

uniformité et absence d'ombres  risques d'éblouissement présence de reflets rendu des couleurs uniformité de l'éclairement niveau d'éclairement

Pour les espaces extérieurs

Identifier les critères du confort visuel pour les espaces extérieurs.

Un problème d’inconfort thermique ou lumineux ? N’hésitez pas à tester notre nouvel outil de diagnostic afin de trouver la solution à votre problématique.

Évaluer les risques d’éblouissement

Évaluer les risques d'éblouissement


Les risques d’éblouissement

Selon la tâche effectuée, certains types d’éblouissement peuvent apparaitre plus gênants que d’autres.

Dans les bureaux et les classes

Photo éblouissement bureau -01.

Les occupants, à leur place de travail, sont peuvent être gênés par une trop grande « brillance » des luminaires. Cette sensation est caractérisée par la « luminance » des luminaires.

Éblouissement direct

Illustration principe éblouissement direct.

Une personne assise à son poste de travail ou un élève assis à son banc ne doit pas ressentir, dans son champ de vision, un trop grand contraste éblouissant émanant du luminaire.

Les risques d’éblouissement apparaissent généralement pour les luminaires les plus éloignés du plan de travail. Les luminaires se trouvant proches de la verticale par rapport au plan de travail ( ϒ >< 45°) ne poseront pas de problème d’éblouissement. Cette dernière situation est presque toujours rencontrée dans les bureaux individuels standards.

Les problèmes d’éblouissement sont plutôt rencontrés dans les locaux de grandes tailles tels que les bureaux paysagés. Ainsi, l’éblouissement perturbe davantage les élèves du fond de la classe que ceux du premier rang. En effet, un élève du fond de la classe, lorsqu’il regarde vers le tableau, aura dans son champ de vision plusieurs rangées de luminaires.
Certains luminaires sont propices à provoquer des éblouissements (les tubes nus constituent évidemment le pire des cas).

Éblouissement indirect

La même personne assise à son même poste de travail équipé d’un écran de visualisation risque de subir des éblouissements par réflexion indirecte dans l’écran. La norme EN 12464-1 recommande pour cela de limiter la luminance des luminaires.

Dans les salles de sport

Photo éblouissement salle de sport - 01.

Dans une salle omnisports, les joueurs regardent vers le haut pour suivre les balles en hauteur, la gymnastique peut se faire sur le dos. Les sportifs ont alors une vue directe des lampes par le bas. Il est dès lors très difficile d’empêcher l’éblouissement par la vue des sources lumineuses. Le risque principal est donc « l’éblouissement direct invalidant ».

« L’éblouissement direct d’inconfort » est moins important dans les salles de sport que dans les classes ou les bureaux. En effet, dans ces derniers, l’éblouissement est aggravé par une position et une direction du regard relativement fixes. Sur les terrains de sport, par contre, l’axe de vision d’un sportif est constamment changeant.

Dans les ateliers

Photo éblouissement atelier.

Pour ce type de tâche, le risque d’éblouissement principal réside dans :

  • l’éblouissement direct vu que les ateliers sont souvent des espaces ouverts et que le travailleur risque d’être ébloui par les luminaires les plus éloignés ;
  • l’éblouissement indirect de par la présence de pièces métalliques brillantes.

Un autre phénomène assez pernicieux est l’effet stroboscopique qui se manifeste lorsque des pièces en rotation sont soumises à un éclairage à courant alternatif. Sans rentrer dans les détails, la résultante de cet effet est que le travailleur risque de croire que la pièce tournante est à l’arrêt (comme dans les bons vieux westerns, on a l’impression que les roues des chariots des cowboys tournent à l’envers ou ne tournent pas du tout).

Dans les hôpitaux

Ni les patients, ni le corps médical ne peuvent être gênés par une trop grande « brillance » des luminaires.

Photo éblouissement hôpitaux.

Le problème de l’éblouissement qu’il soit d’origine directe ou indirecte est plus délicat à traiter dans les hôpitaux à cause des multiples directions du regard que l’on peut rencontrer :

  • Les patients couchés, regardant en général vers le plafond. Ce sera souvent le cas, dans les couloirs où les patients sont véhiculés dans leur lit ou encore dans les chambres.
  • Le corps médical examinant le patient, regardant un écran de contrôle,…

A priori, jamais une personne couchée ne devrait apercevoir directement

  • une lampe,
  • le ciel clair,
  • un contraste trop important entre un point lumineux et le plafond.

Les risques de gêne augmentent donc si des luminaires directs sont disposés dans l’axe d’un lit. Ceci condamne souvent l’éclairage direct dans les zones où des lits sont véhiculés ou stationnés.

Il faut aussi éviter de placer les lits face à une fenêtre.

Pour le personnel, les risques d’éblouissement direct sont plus réduits. Reprenons ici quelques principes :

Une personne à son poste de travail ne doit pas ressentir, dans son champ de vision, un trop grand contraste éblouissant émanant du luminaire.

Les risques d’éblouissement apparaissent pour les luminaires situés dans un angle vision de 45° par rapport à l’axe du regard (voir plus haut : cas des bureaux).


Les situations à éviter

Pour diminuer les risques il faudra veiller :

> À la position et l’orientation des luminaires

par rapport aux tâches à effectuer. Par exemple, pour un hall de sport, un luminaire pour lampes à décharge placé de manière inclinée aux extrémités d’un terrain dans l’axe longitudinal de celui-ci provoquera de l’éblouissement.

Schéma position et l’orientation des luminaires.

> Aux matériaux employés

Des luminaires sur un plafond sombre peuvent renforcer l’éblouissement. De même, un revêtement de sol trop brillant ou trop clair peut être source d’éblouissement. Par contre des couleurs trop foncées donnent une impression psychologique désagréable.

Photo éblouissement salle de sport - 02.

> À la position et/ou la protection des baies

L’éblouissement pourra aussi être provoqué par des baies vitrées placées dans l’axe longitudinal d’une surface d’évolution, surtout si les vitres sont claires, non occultées et orientées au soleil. Un ciel vu à travers un lanterneau peut également provoquer de l’éblouissement.

Schéma position et/ou la protection des baies.

> Au type de luminaire employé

Certains types de luminaires sont plus propices à provoquer des éblouissements :

Pour les locaux « hauts »

Les luminaires avec lampes à décharge ont une luminance très élevée. Les lampes à décharge présentent une luminance au moins 15 à 20 fois plus élevée que les tubes fluorescents.

Photo lampes à décharge.

Ces luminaires sont fort éblouissants s’ils sont utilisés pour des hauteurs inférieures à 7 m.

 

Les lampes halogènes pour projecteurs peuvent avoir une luminance environ 7 à 90 fois plus élevée que celle des tubes fluorescents classiques. Ils risquent donc d’être très gênants pour les sportifs de jeux de balles, surtout s’ils sont inclinés dans l’axe longitudinal d’un des terrains de la salle omnisports.

Dans les locaux « bas »

Photo éblouissement bureau -02.

Les tubes nus (vision directe de la lampe) ou les luminaires à diffuseur opalin ne contrôlent pas la diffusion de lumière. Ils sont donc éblouissants et peuvent être très gênants pour des usages de type bureaux.

Photo éblouissement bureau -03.

Avec les luminaires équipés d’un diffuseur opalin de type lumière douce, le flux lumineux est diffusé de manière uniforme ce qui réduit le risque d’éblouissement direct. Dans la figure ci-contre, l’éblouissement indirect du plafond provient de la réflexion de la lumière naturelle au travers des baies vitrées sur le plafond.

Les luminaires équipés de ventelles (planes ou profilées) présentent, quant à eux, peu de risque d’éblouissement. On voit ici des luminaires avec ventelles paraboliques en aluminium, ce sont les luminaires dits « basse luminance ».

Photo éblouissement salle de réunion.

Les luminaires à tubes LED peuvent devenir des sources d’éblouissement non négligeables sachant qu’un tube LED est constitué d’une multitude de lampes LED ponctuelles de grande luminance.


Comment évaluer sa situation ?

Idéalement, avec un luminancemètre

Photo luminancemètre.

La gêne causée par l’éblouissement direct ou indirect peut être mesurée à l’aide d’un luminancemètre. Ces mesures sont alors comparées aux valeurs de référence de la norme EN 12464-1. Un luminancemètre est cependant très cher et les mesures, difficiles à effectuer, ne peuvent être convenablement exécutées que par des spécialistes.

Deux valeurs de la norme sont à prendre en considération :

  • La valeur du facteur UGR (taux d’éblouissement unifié) qui prend en compte l’éblouissement associé à la présence de plusieurs luminaires dans un local (valeur d’UGR comprise entre 10 et 30) n’est pas non plus facile à déterminer. On fera soit de nouveau appel à un professionnel soit il y a possibilité de calculer cette valeur dans le logiciel Dialux (standard en matière d’éclairage) mais c’est par pur sport.

Évaluer le rendu des couleurs

Évaluer le rendu des couleurs

Lumière froide et lumière chaude.


 Les  grandeurs recommandées

Indice de rendu des couleurs (IRC ou Ra)

La norme EN 12464-1 précise l’indice de rendu des couleurs que doivent avoir les lampes en fonction du type de local et de la tâche visuelle exécutée. L’indice de rendu des couleurs dans les bureaux est, par exemple, fixé par la norme à une valeur de 80. 

Données

Pour connaitre les spécifications complètes relatives à l’éclairage par type de bâtiment.

Température de couleur

La température de couleur définit l’apparence colorée d’un local. Son choix est une affaire de psychologie, d’esthétique et de ce qui est considéré comme naturel. Le choix dépendra du niveau d’éclairement (ou l’inverse), des couleurs du local et du mobilier, du climat environnant et de l’application. En climat chaud, une apparence de couleur de lumière plus froide est généralement préférée et vice versa. À ce niveau, la norme EN 12464-1 laisse le libre choix de la température de couleur.

En pratique, selon l’ambiance souhaitée,  des valeurs sont  néanmoins recommandées.

Contraste des couleurs

Dans certains cas, comme dans les salles de sport, il est important de pouvoir distinguer les différentes aires de jeu. Pour faciliter cette perception visuelle, un bon tracé des lignes de jeux ayant des facteurs de réflexion différents ou des couleurs bien contrastées est indispensable. Aucun éclairage, aussi bon soit-il, n’y suppléerait.

Photo contraste des couleurs.

Les tracés de jeu doivent être très contrastés par rapport au sol qui est soit de couleur verte, soit d’une couleur désaturée (cas des parquets ou même des revêtements de sol brique par exemple). Ils devront donc être soit blanc ou rouge, jaune, bleu etc… (couleurs opposées au vert) et de couleur très vive (très saturée).


Comment évaluer sa situation ?

Le rendu des couleurs et la température de couleur dépend directement du type de lampe utilisé.

Généralement la température de couleur peut s’apprécier à l’œil nu.

De plus, ces grandeurs peuvent parfois être repérées sur la lampe ou dans le catalogue du fabricant.

Données

Pour connaitre les caractéristiques lumineuses des types de lampes : cliquez-ici !

Pour remédier à une situation d’inconfort :

Concevoir

Remplacer complètement les luminaires : choisir les lampes.

Améliorer

Remplacer uniquement les lampes.

Évaluer la présence de réflexions

Évaluer la présence de réflexions


Les situations à éviter

Reflet des luminaires sur des surfaces brillantes :

Photo réflexions sur le plan de travail.   Photo sur les écrans. Photo réflexions sur les tableaux.

Réflexions sur le plan de travail, sur les écrans ou les instruments et sur les tableaux de présentation.

Un cas concret pour les écoles

Des problèmes risquent d’apparaître si le tableau est brillant (tableau blanc) et si les luminaires de l’éclairage général présentent une luminance importante (tubes nus, globes opalins, ventelles planes, lumière douce, …). Ou si le tableau est brillant et que les luminaires spécifiques au tableau sont trop éloignés de ce dernier.

Schéma cas concret pour les écoles.

Un cas concret pour les bureaux

Schéma cas concret pour les bureaux.

Pour un écran incliné de plus ou moins 15°, le risque de reflet gênant dans l’écran devient important lorsque la luminance du luminaire, sous un angle d’élévation de plus de 65°, est par exemple supérieure à 1000 cd/m² pour des luminances d’écran inférieures à 200 cd/m².

Remarque : Les luminaires à tubes LED peuvent devenir des sources d’éblouissement non négligeables sachant qu’un tube LED est constitué d’une multitude de lampes LED ponctuelles de grande luminance.


Comment évaluer sa situation ?

Le test du miroir

Photo test du miroir.

En plaçant un miroir sur un plan de travail, au niveau d’un tableau ou encore d’un écran d’ordinateur, si un luminaire est visible dans le miroir, il provoquera immanquable une réflexion dans le champ visuel et donc une situation d’inconfort.

Pour remédier à une situation d’inconfort :

Concevoir

Remplacer complètement les luminaires.

Concevoir

Modifier l’emplacement des luminaires ou des postes de travail.

Améliorer

Remplacer uniquement les optiques.

Un problème d’inconfort thermique ou lumineux ? N’hésitez pas à tester notre nouvel outil de diagnostic afin de trouver la solution à votre problématique.

Évaluer le niveau d’éclairement

Évaluer le niveau d'éclairement


  

Sous un éclairement de 500 lux et de 50 lux.


Pourquoi un niveau minimum ?

Un niveau d’éclairement  minimum est nécessaire pour voir correctement et sans fatigue les objets et, ainsi, effectuer correctement (et parfois en toute sécurité) la tâche prévue. Parfois, notamment pour les salles de sport, l’éclairement vertical est aussi important que l’éclairement horizontal au sol.

Exemple pour une école

Dans les classes, un éclairement suffisant permettra une bonne vision nécessaire aux différentes tâches des élèves et facilitera l’accommodation rapide de l’œil pour passer de l’une à l’autre :

  • lecture ou écriture d’un document disposé sur la table,
  • lecture de ce qui est écrit au tableau (noir, vert ou blanc),
  • lecture de cartes ou de panneaux affichés,
  • regard prolongé vers le professeur ou vers un autre élève,
  • visualisation de films, de diapositives, d’émissions télévisées,
  • travail sur ordinateur,

   

   


Le niveau d’éclairement recommandé

Les niveaux d’éclairement  à garantir dans les locaux sont fixés par des recommandations émanant de normes et dans certains cas par des impositions réglementaires régissant la protection des travailleurs (RGPT).
L’éclairement moyen recommandé est fonction :

  • de la tâche à effectuer :
  • de la hauteur du plan de référence (plan de travail).

Données

Pour connaitre les valeurs d’éclairement à atteindre en fonction de la tâche à effectuer.

Données

Pour connaitre les spécifications complètes relatives à l’éclairage par type de bâtiment.

Comment évaluer sa situation ?

 Situation idéale, on dispose d’un luxmètre

Photo luxmètre.

Grâce à un luxmètre on peut directement mesurer le niveau d’éclairement en plusieurs points du local et établir ainsi une moyenne d’éclairement.

Cette méthodologie de mesure est détaillée dans la norme EN 12464-1. Si vous décidez d’utiliser le logiciel Dialux, celui-ci choisit pour vous en automatique le bon maillage.

À défaut, par estimation grossière

Schéma principe estimation grossière.

Le tableau qui suit permet de déterminer le niveau d’éclairement en fonction de la puissance installée et du type de luminaire.

Cette méthode s’applique à :

Puissance installée des lampes (sans les ballasts) en W/m²

Niveau d’éclairement au niveau de la tâche

Réglette nue ou simple réflecteur peint

Diffuseur opalin

Diffuseur prisma-
tique

Réflecteur peint et ventelles planes

Réflecteur et ventelles paraboliques en aluminium

4

150..170 70..80 90..110 120..150 + 180

6

220..260 100..120 140..160 180..220 + 380

8

280..340 140..160 180..210 240..280 + 480

10

350..420 170..200 230..270 300..350 + 600

12

430..500 200..240 280..320 360..430 + 640

14

500..580 240..280 320..380 420..500

16

570..670 270..320 370..440 490..570

18

650..750 300..360 420..490 550..650

20

720..840 330..390 460..550 610..720

22

790..920 370..430 500..590 670..790

24

860..990 410..480 550..650 730..860

26

900..1 080 440..510 600..700 790..930

28

1 000..1 200 470..550 650..760 900..1 000

30

1 100..1 220 510..600 690..810 920..1 100

32

1 140..1 340 540..630 740..870 1 000..1 140

En
W/m² pour
100 lux

2,3..2,9

4,8..6,1

3,7..4,4

2,7..3,3

1,5…2

Calculs

Il est possible d’adapter le tableau à sa situation propre. Pour évaluer plus précisément votre situation :


Et pour l’éclairage extérieur ?

Un niveau d’éclairement minimum est bien sûr aussi nécessaire pour distinguer correctement les obstacles, les autres usagers (et leurs intentions), la signalisation, …

Remarque : En éclairage intérieur, on parlera en termes  d’éclairement (lux). Ceci est en général représentatif de la performance visuelle à atteindre car on peut considérer que dans la plupart des locaux, les parois sont de couleur claire. Contre-exemple : on peut éclairer un local peint entièrement en noir avec 500 lux, on n’y verra rien ! De plus, à l’intérieur, il est difficile d’utiliser la luminance comme référence car la direction de vision y est souvent variable et cette grandeur est difficilement mesurable par le commun des mortels.

Par contre, en éclairage routier, la direction de regard est plus ou moins fixe (une personne assise au volant d’une voiture doit voir un obstacle se situant à une distance de 60 à 100 m). On exige donc des niveaux de luminance.

Dans les espaces extérieurs autres que les routes (piétonniers, …) ces données sont variables. On se permet donc de recommander des niveaux d’éclairement et non de luminance. Ceci a l’avantage d’être facilement mesurable grâce à un luxmètre.

Données

Pour connaitre les valeurs d’éclairement à atteindre en éclairage extérieure.

Un problème d’inconfort thermique ou lumineux ? N’hésitez pas à tester notre nouvel outil de diagnostic afin de trouver la solution à votre problématique.

Évaluer l’uniformité de l’éclairement

Évaluer l'uniformité de l'éclairement


L’uniformité recommandée

Pour un même niveau d’éclairement du plan de travail, la première situation est nettement plus agréable que la troisième.

Un éclairement uniforme est nécessaire pour éviter d’incessantes et fatigantes adaptations des yeux et pour garantir un niveau d’éclairement suffisant quelque soit l’endroit où l’on dispose le poste de travail (ou la place de l’élève dans une classe).

Les normes recommandent une uniformité  spécifique entre les éclairements des différentes zones éclairées.

Rappelons que l’uniformité est définie comme le rapport : Emin/Emoy.

Données

 Pour connaitre l’uniformité recommandée selon la situation.

De plus, une certaine uniformité de couleur entre l’environnement et la tâche visuelle est préférable

  • entre support papier et plan de travail,
  • entre plan de travail et murs.

Comment évaluer sa situation ?

Idéalement les éclairements sont mesurés avec un luxmètre.

Dans ce cas, il est intéressant de repérer dans le local étudié quelques points représentatifs du niveau d’éclairement moyen et un point situé dans la zone la plus sombre. Le rapport des deux valeurs donne l’uniformité.

Un truc :

Ce truc est cependant à prendre avec précaution car il dépend de la répartition photométrique des luminaires et du facteur de réflexion des parois. Il n’est valable que pour des luminaires émettant uniquement leur lumière vers le bas.

Un problème d’inconfort thermique ou lumineux ? N’hésitez pas à tester notre nouvel outil de diagnostic afin de trouver la solution à votre problématique.

Uniformité de l’éclairement

Uniformité de l'éclairement


L’uniformité recommandée

Pour un même niveau d’éclairement du  plan de travail, la première situation est nettement plus agréable que la troisième.

Un éclairement uniforme est nécessaire pour éviter d’incessantes et fatigantes adaptations des yeux et pour garantir un niveau d’éclairement suffisant quelque soit l’endroit où l’on dispose le poste de travail (ou la place de l’élève dans une classe).

Les normes recommandent une uniformité spécifique entre les éclairements des différentes zones éclairées.

Rappelons que l’uniformité est définie comme le rapport : Emin/Emoy.

Données

pour connaitre l’uniformité recommandée selon la situation.

De plus, une certaine uniformité de couleur entre l’environnement et la tâche visuelle est préférable

  • entre support papier et plan de travail,
  • entre plan de travail et murs.

Comment évaluer sa situation ?

Idéalement les éclairements sont mesurés avec un luxmètre.

Dans ce cas, il est intéressant de repérer dans le local étudié quelques points représentatifs du niveau d’éclairement moyen et un point situé dans la zone la plus sombre. Le rapport des deux valeurs donne l’uniformité.

Un truc :

Ce truc est cependant à prendre avec précaution car il dépend de la répartition photométrique des luminaires et du facteur de réflexion des parois. Il n’est valable que pour des luminaires émettant uniquement leur lumière vers le bas.

Eté 2008 : Brieuc.
22-08-2008 : 1er passage de mise en page [liens internes, tdm, en bref !, rapide passage général sur la mise en page de la feuille] – Sylvie
26-09-2008 : WinMerge ok – Sylvie
27-03-2009 : Application des nouveaux styles de mise en page. Julien.
juin 2012 – réorganisation ecl – fichier de référence

Évaluer la présence d’ombres gênantes

Évaluer la présence d'ombres gênantes

Les situations à éviter

Un éclairage trop focalisé  qui risque de masquer certaines zones (éclairage unidirectionnel).

illustration éclairage focalisé - 01.illustration éclairage focalisé - 02.

Lorsque l’éclairage provient du côté droit pour les droitiers et du côté gauche pour les gauchers.

illustration éclairage focalisé - 03.

Lorsque l’éclairage est dirigé dans le dos des occupants.

Un éclairage purement indirect qui supprime totalement les ombres et rend l’environnement trop uniforme.


Comment évaluer sa situation ?

Cela vaut la peine de se placer en « position de travail » et de repérer les ombres qui perturbent la tâche à effectuer.

Photo ombres gênantes.

L’évaluation dépend des multiples tâches rencontrées. Pour chacune de celle-ci, on peut simuler la position de travail et examiner si la prestation peut s’effectuer sans gêne En général, tout problème sera éliminé par un éclairage local et spécifique à la tâche qui permet une grande mobilité et une orientation adaptable du flux lumineux.

Par exemple dans un bureau ou une classe : asseyez-vous à différents endroits du local, en simulant la situation où vous êtes droitier et celle où vous êtes gaucher. Essayez d’effectuer un travail de précision, avec différents outils et observez si l’ombre portée de votre main, de votre latte, de votre stylo, … ne vous pose pas de problème et si elle est bien « annulée » par un éclairage provenant du côté opposé.

Concevoir

Modifier l’emplacement des luminaires ou des postes de travail.

Un problème d’inconfort thermique ou lumineux ? N’hésitez pas à tester notre nouvel outil de diagnostic afin de trouver la solution à votre problématique.