Évaluer les charges thermiques dues aux équipements

Évaluer les charges thermiques dues aux équipements

Exemple.

Pour visualiser l’importance thermique que peuvent avoir les équipements de bureau, voici une simulation du comportement d’un bureau standard.

Ce bureau de 30 m² au sol ne profite donc pas d’apport solaire. Une température de confort y est maintenue été comme hiver par un système de climatisation. Les consignes qui y sont associées sont :

En hiver,

  • en période d’occupation : Tint = 20°C
  • en période d’inoccupation : Tint = 15°C

En été,

  • en période d’occupation : Tint = 25°C
  • en période d’inoccupation : Tint = 30°C

Les horaires de fonctionnement sont :

  • occupation : de 8 à 18 h en semaine (260 jours par an).
  • ralenti : de 17 à 7 h en semaine et 24h sur 24 les week-ends.

En période d’occupation, des apports internes sont fournis par :

  • Cas 1 
    • 2 personnes (2 x 70 W),
    • 2 lampes individuelles (2 x 18 W),
    • éclairage général de 13 W/m² (390 W).
  • Cas 2 
    • 2 personnes (2 x 70 W),
    • 2 lampes individuelles (2 x 18 W),
    • 2 ordinateurs (2 x 160 W),
    • éclairage général de 13 W/m² (390 W).
  • Cas 3 
    • 2 personnes (2 x 70 W),
    • 2 lampes individuelles (2 x 18 W),
    • 2 ordinateurs (2 x 160 W),
    • 1 imprimante (120 W),
    • 1 photocopieur (160 W),
    • éclairage général de 13 W/m² (390 W).
Consommations en climatisation et en chauffage durant une année
Cas Consom. chaudière
(1)
Consom. climatiseur
(2)
T° max. atteinte sans clim.
(3)
Coût exploit. en chauffage
(4)
Coût exploit. en refroidis.
(5)
Coût exploit. total
1 798 kWh 216 kWh 30°C 27,93 € 24,3 € 52,225 €
2 330 kWh 439 kWh 32.4°C 11,55 € 49,38 € 61 €
3 110 kWh 714 kWh 35.6°C 3,85 € 80,32 € 84,175 €
  1. Le rendement de l’installation de chauffage est estimé à 0,7.
  2. L’efficacité frigorifique du climatiseur est estimée à 2,5 (cop = 3,5).
  3. En été.
  4. À 3,5 c€/kWh.
  5. À 11,25 c€/kWh (prix moyen HT).

En hiver, lorsque les gains internes deviennent importants, les charges en chauffage diminuent. Cependant, il n’y a aucun gain, que du contraire, puisque l’on substitue une énergie électrique à une énergie fossile nettement moins chère. En été, les charges en climatisation augmentent fortement avec la charge interne. Ainsi, chaque kWatt d’équipement supplémentaire coûtera environ, 11,25 c€ par heure pour sa consommation propre plus 4 c€ pour la consommation supplémentaire du climatiseur.

Lorsque les gains de chaleur internes (occupants, éclairage, équipements) et les gains externes (soleil) sont maîtrisés et lorsque le bâtiment présente une inertie thermique suffisante, il est tout à fait possible de se passer de climatisation pour garantir le confort des occupants.

Le tableau suivant permet de se faire une idée de la puissance frigorifique qu’il faudrait installer dans un local en fonction notamment de ses équipements.

Il est évident que lorsqu’un appareil est la plupart du temps en mode stand-by (imprimantes, photocopieur, fax), c’est la puissance consommée dans ce mode qui sera prise en considération et non sa puissance maximum de fonctionnement.

Bilan thermique d’un local (source : CARRIER)
Description Quantité Unité Watts Max Coefficient Total
1. Fenêtres exposées au soleil
(ne prendre qu’une seule orientation même temps)
NE ou S 6 x 200 x 0,2 = 240
E, SE ou SO x 250 x =
O x 300 x =
NO x 180 x =
Coupoles horizontales – x 400 x =
2. Toutes fenêtres non comprises en 1. x 60 x 1 =
3. Murs exposés au soleil
(prendre la même orientation qu’en 1.)
NO + E + SE x 20 x =
O + SO x 30 x =
S 8 x 25 x 0,6 = 120
4. Tous les murs non compris en 3. x 8 x 1 =
5. Murs intérieurs et cloisons
(tous les murs ou cloisons intérieurs adjacents à un local non climatisé)
x 5 x 1 =
6. Plafond ou Toiture
(prendre l’un ou l’autre)
local non climatisé au-dessus x 4 x =
plafond avec combles au-dessus x 30 x =
toit plat nu lourd x 40 x =
toit plat nu léger x 50 x =
toit plat et lourd x 30 x =
faux plafond léger x 50 x =
7. Plancher local non climatisé en-dessous x 5 x 1 =
sur chaufferie x 20 x 1 =
sur caves ou vide x 0 x 1 =
8. Ouverture permanente à rue x 200 x 1 =
à local non climatisé x 110 x 1 =
9. Éclairage et appareils électriques en fonctionnement 636 ou 60 W x 1 x 1 = 636 ou 60
Tubes TL 390 W x 1,25 x 1 = 390
10. Occupants 2 pers x 70 x 1 = 140
11. Ventilation naturelle (0,5 à 1 vol/h) 21 m³/h x 2 x 1 = 42
ou fumeurs pers x 170 x 1 =
ou mécanique m³/h x 2 x 1 =
Total en Watts 1568 ou 992
Coefficient de déshumidification de la batterie X 1,2
Puissance sélectionnée en Watts   1881 ou 1190
COEFFICIENTS

  1. pas de protection solaire : 1,0protection solaire intérieure : 0,6protection solaire extérieure : 0,2vitre réfléchissante : 0,6 à 0,2
  2. mur léger isolé : 0,6mur lourd : 0,8mur lourd isolé : 0,5
  3. toit isolé >= 50 mm : 0,3autres cas : 1,0

Comme nous le verrons dans la suite, la mise en veille des équipements permet de diminuer fortement leur consommation, par la même occasion leur production de chaleur.

Exemple : L’exemple repris dans le tableau de dimensionnement représente le bureau décrit ci-dessus (cas 3), auquel on a adjoint des apports solaires. Dans celui-ci, il serait possible par une technique de mise en veille de diminuer de près de 40 % (1 190 W au lieu de 1 881 W), la puissance frigorifique nécessaire pour y maintenir une température 24°C par 30°C extérieur.

Un ordre de grandeur : Si on admet une très légère surchauffe en été, on peut en cas de mise en veille efficace se passer de climatisation. On estime généralement que dans les immeubles de bureaux, une climatisation devient nécessaire en été lorsque la somme des apports de chaleur dépasse 50 W/m² au sol.

Exemple : Dans l’exemple ci-dessus (bureau de 30 m²), la mise en veille des équipements fait chuter les apports de chaleur de 1 568 W à 992 W, c’est à dire de 52 W/m² à 33 W/m².

Évaluer la consommation des fax

Évaluer la consommation des fax

Puissance en fonction du mode de fonctionnement

Le marché étant tellement vaste, on se réfère à une étude menée par ouverture d'une nouvelle fenêtre ! Energy Star qui intègre sur son site un module de calcul des consommations de différents équipements de bureautique.

Les tableaux et les graphiques ci-dessous montrent des puissances moyennes pour des fax couramment rencontrés sur le marché en intégrant 4 modes de fonctionnement (actif, prêt, attente et arrêt).

La différence des puissances dissipées entre les modes « attente » et « prêt » est :

  • En mode « attente » (ou standby), le fax est en veille prolongée et il ne peut pas directement imprimer un fax entrant. Il y a donc très peu de puissance dissipée.
  • En mode « prêt » (ou ready), le fax est prêt à recevoir et à imprimer un document. L’élément chauffant est en fonction et dissipe de la puissance.
Type de fax Puissance moyenne [W]
(ouverture d'une nouvelle fenêtre ! source Energy Star)
Mode actif Mode Prêt Mode attente Mode arrêt
Fax conventionnel 350 30 0
Fax labellisé 350 30 15 0

Source Energy Star.

A priori, au niveau de la puissance, il n’y a pas de différence fondamentale entre un fax conventionnel et un fax labellisé.

Les différences se situent au niveau des temps de gestion dans les différents modes de fonctionnement.

Mode de fonctionnement

Une étude américaine (LBNL 2004 : Lawrence Berkeley National Laboratories) sur les consommations d’énergie électrique montre que les fax sont branches 365 jours/an.

Pour des équipements conventionnels et labellisés le nombre d’heures de fonctionnement par type de mode est repris ci-dessous sous forme de tableau et de graphique :

Type de fax Heure moyenne [h/an]
(ouverture d'une nouvelle fenêtre ! source Energy Star)
Mode actif Mode Prêt Mode attente Mode arrêt
Fax conventionnel 0,5 23,5 0 0
Fax labellisé 0,5 0 23,5 0

Source Energy Star.

Les constructeurs d’équipements labellisés basent l’économie d’énergie en réduisant au maximum la période où le fax est en mode « prêt » et par conséquent la période où la puissance dissipée par l’élément chauffant est importante.

Consommation énergétique

Voyons en termes d’énergie consommée ce que cela donne. Les résultats sont repris dans le tableau et sous forme graphique ci-dessous :

Type de fax Consommation moyenne [kWh/an]
(ouverture d'une nouvelle fenêtre ! source Energy Star)
Fonction basse énergie activée Fonction basse énergie pas activée Fonction basse énergie activée Fonction basse énergie pas activée
Toujours allumé Toujours allumé Éteint en fin de journée Éteint en fin de journée
Fax conventionnel 321 321
Fax labellisé 193 321 193 321

Source Energy Star.

Le fax est l’appareil par excellence qui fonctionne en permanence afin de recevoir 24 heures sur 24 des documents envoyés de l’extérieur (permet de tenir compte du décalage horaire pour déclencher un envoi de nuit vers un autre continent par exemple). On voit donc tout de suite l’efficacité de la fonction attente du fax labellisé. Toutefois, il faudra être attentif que cette fonction soit activée par défaut dès l’acquisition de l’équipement ou de ne pas oublier de la mettre en fonction.

Exemple.

Pour argumenter l’intérêt de posséder un équipement labellisé et activé, on peut

calculer l’économie moyenne annuelle sur un parc de x machines en considérant que :

  • Le nombre de jour de fonctionnement est de 365 jours/an,
  • la proportion de machines allumées 24h/24 est de 100 %,
  • la proportion d’équipements labellisés est de 90 %.

Et en reprenant les consommations énergétiques du tableau ci-dessus : On applique la formule suivante (Energy Star) : > Pour les équipements labellisés la consommation moyenne annuelle ramenée à un seul équipement est de :

(1 – 1) x 0,9 x kWh/anBEA/EFJ + (1 – 1) x (1 – 0,9) x kWh/anBEPA/EFJ

+ 1 x 0,9 x kWh/anBEA/TA + 1 x (1 – 0,9) x kWh/anBEPA/TA

=

(1 – 1) x 0,9 x 193 [kWh/an] + (1 – 1) x (1 – 9) x 321 [kWh/an]

+ 1 x 0,9 x 193 [kWh/an] + 1 x (1 – 0,9) x 321 [kWh/an]

=

205 [kWh/an]

> Pour les équipements non labellisés la consommation moyenne annuelle ramenée à un seul équipement est de :

(1 – 1) x kWh/anBEPA/EFJ + 1  x kWh/anBEPA/AT

=

(1 – 1) x 193 [kWh/an] + 1  x 321 [kWh/an]

=

321 [kWh/an]

L’économie est dès lors de :

1 – (205 [kWh/an] / 321 [kWh/an]) = 0,36 ou de 36 %.

Évaluer la consommation des imprimantes

Évaluer la consommation des imprimantes


Puissance en fonction du mode

Pour différents types d’imprimante, le tableau ci-dessous montre les puissances dissipées en mode « impression » et en mode « veille/attente » :

Type d’imprimante Puissance moyenne [W]
(
ouverture d'une nouvelle fenêtre ! source Energy Star)
Mode « veille/attente » Mode « impression »
Jet d’encre économique 10/6 ppm*
5
22
**Duplex jet d’encre économique, 10/6 ppm
5
25
Laser économique, 20 ppm N/B***
6
300
Laser, 22 ppm N/B
6
500
Duplex Laser, 22 ppm N/B
6
500
Laser partagé 32 ppm, A3, N/B
145
655
Duplex Laser partagé 32 ppm, A3, N/B
145
655
Laser couleur économique, 16/4 ppm, 600 dpi
18
300
Duplex Laser couleur commun, 22/22 ppm, A3
50
560
MFD économique 10/6 ppm
5
25
MFD + fax, 12/6 ppm
10
30
Duplex multifonction, 12/6 ppm
5
35
Laser multifonction N/B 15 ppm
15
300
Duplex Laser multifonction 25 ppm/70 scan ppm
0,5
25
*ppm : vitesse en pages par minute.
**Duplex : impression recto-verso.
***N/B : noir et blanc.

Ou encore sous forme graphique.

On constate que :

  • Le gros consommateur d’énergie est l’imprimante laser. Sa consommation d’énergie dépend de deux paramètres :
    • la présence d’un four pour permettre l’impression du toner,
    • la vitesse d’impression.
  • Plus la vitesse est importante, plus la température sera élevée et donc la puissance sera importante.

Consommation énergétique annuelle

Des campagnes de mesure (sur environ 150 appareils par type d’imprimante) ont indiqué, qu’en fonctionnement, une imprimante laser (type A4) absorbe, en moyenne, une puissance de 278 W; une imprimante à jet d’encre (type A4), une puissance de 53 W.
Cette même campagne a indiqué une consommation annuelle moyenne de 159 kWh pour une imprimante laser et de 60 kWh, pour une imprimante à jet d’encre.

Sur base des données fournies par ouverture d'une nouvelle fenêtre ! Energy Star, pour les types d’imprimantes repris ci-dessous, on calcule les consommations électriques moyennes annuelles spécifiques par 10 000 copies, en fonction :

  • Des puissances dissipées en mode « impression » en tenant compte de la cadence d’impression (ppm : nombre de pages par minute),
  • des puissances dissipées en mode « veille/attente » pendant le reste de l’année (8 760 heures – heures d’impression).

Soit les résultats suivants :

Type d’imprimante Consommation moyenne annuelle [kWh/an.10 000 pages]
(
ouverture d'une nouvelle fenêtre ! source Energy Star)
Jet d’encre économique 10/6 ppm*
44,15
**Duplex jet d’encre économique, 10/6 ppm
44,22
Laser économique, 20 ppm N/B***
55,01
Laser, 22 ppm N/B
56,30
Duplex Laser, 22 ppm N/B
56,30
Laser partagé 32 ppm, A3, N/B
1272,86
Duplex Laser partagé 32 ppm, A3, N/B
1272,86
Laser couleur économique, 16/4 ppm, 600 dpi
162,38
Duplex Laser couleur commun, 22/22 ppm, A3
441,86
MFD économique 10/6 ppm
44,22
MFD + télécopieur, 12/6 ppm
87,97
Duplex multifonction, 12/6 ppm
44,36
Laser multifonction N/B 15 ppm
134,57
Duplex Laser multifonction 25 ppm/70 scan ppm
4,54
*ppm : vitesse en pages par minute.
**Duplex : impression recto-verso.
***N/B : noir et blanc.

Sous forme graphique.

Les conclusions qui sautent aux yeux sont :

  • Sur une année, les consommations dues à l’impression sont très faibles par rapport à celles dues au mode « veille ».
  • Les consommations des imprimantes laser sont nécessairement plus importantes.
  • Les imprimantes partagées en réseau sont très gourmandes énergétiquement. Il est vraiment nécessaire de maîtriser les consommations de nuit et de WE (par des horloges par exemple).

Évaluer la consommation des ordinateurs

Évaluer la consommation des ordinateurs


Les modes de fonctionnement

Différents modes de fonctionnement sont disponibles au niveau des ordinateurs modernes. Suivant le mode configuré sur la machine, les consommations peuvent être totalement différentes :

Mode « actif »

Les valeurs de puissance dissipées par l’ordinateur sont déterminées en effectuant une moyenne entre la « pleine charge » et le mode « marche » normal de l’ordinateur (où le processeur fonctionne à peine). Quant à l’écran, on évalue la puissance par rapport à un écran fort lumineux et présentant une image blanche pour les écrans à tube cathodique (les écrans LCD ne modifient que très peu leur puissance en fonction de la couleur prédominante de l’image affichée).

Mode « attente »

Lorsqu’on utilise ce mode, l’ordinateur réduit sa consommation afin de respecter des puissances spécifiques (le label Energy Star par exemple). Par défaut, la plupart des ordinateurs entre en mode d’attente après 20-30 minutes; ce qui permet de réduire les consommations. Le mode « attente », lui, réduit le niveau de puissance en coupant l’alimentation de tout ce qui n’est pas utile, seule la RAM et certains périphériques restant « à l’écoute » (souris, carte réseau, …).

On coupe donc principalement l’alimentation :

  • du disque dur,
  • de l’écran,

La réactivation s’exécute soit en poussant sur le bouton marche-arrêt de l’ordinateur, soit en bougeant la souris.

Attention de ne pas confondre ce mode avec le mode « écran de veille » (qui n’économise pratiquement pas d’énergie) ou le mode « mise en veille prolongée » qui éteint l’ordinateur après avoir sauvegarder les données en cours sur le disque dur.

Mode « arrêt »

En mode arrêt, on peut constater que certains éléments de l’ordinateur restent sous tension et continuent à dissiper de la puissance comme la carte mère par exemple.


Les types d’ordinateur

Depuis la venue des ordinateurs type « personal computer PC », le monde de l’informatique, auparavant plutôt réservé à l’élite, est entré dans les ménages, le monde professionnel et plus particulièrement dans le secteur tertiaire (type bureautique).

À l’heure actuelle, sur l’échelle de temps, on peut considérer que nos vieux ordinateurs équipés d’un processeur 8088 sont les « vélociraptors » de l’informatique.

En plus de croissance exponentielle de la capacité de traitement des données, on est passé de vitesses, à l’époque considérées comme très rapides, de 8-16 MHz pour un processeur 286 XT à des valeurs de vitesses donnant le vertige (au-delà de 3 GHz).

Il s’ensuit que la consommation électrique des processeurs a augmenté également. Dans les mêmes proportions ? Heureusement non ! Mais la dérive de consommation est importante à analyser puisqu’elle influence notre quotidien au niveau :

  • Des consommations directes (facturation de l’électricité).
  • des consommations indirectes de climatisation pour dissiper les apports internes (également sur la facture électrique) qui peuvent perturber le niveau de confort au-delà d’une certaine valeur.

Puissance

Les processeurs étant de plus en plus puissants, ils consomment de plus en plus. La fréquence est telle qu’il devient difficile de dissiper la chaleur, ce qui amènera les fabricants à adopter la technologie « double-cœurs » (dual-core), qui va permettre sans augmenter la puissance, mais avec deux processeurs distincts, d’améliorer sensiblement les performances des ordinateurs.

De plus, on a tendance aujourd’hui à intégrer dans le même boîtier beaucoup plus de cartes, modem, réseau, CDRom, DVD etc… C’est donc un peu réducteur de parler uniquement de dissipations électriques et calorifiques des processeurs; il faut tenir compte de tous les périphériques.

Le marché étant tellement vaste, on se réfère à une étude menée par ouverture d'une nouvelle fenêtre ! Energy Star qui intègre sur son site un module de calcul des consommations de différents équipements de bureautique.

Le tableau ci-dessous montre des puissances moyennes pour des ordinateurs couramment rencontrés sur le marché en mode actif.

Type d’ordinateur Puissance moyenne [W]
PC portable 15
PC portable économique 25
PC portable grand format 35
Petit serveur 60
PC économique 100
PC multimédia 120
Station de travail 200

Source Energy Star.

On remarque tout de suite l’importance que pourrait prendre le marché des portables sachant qu’il peuvent répondre à un meilleur confort (écran plat) mais aussi à un profil de flexibilité de plus en plus présent dans les institutions du tertiaire.

Mode de fonctionnement

Suivant le mode de fonctionnement, les puissances moyennes dissipées ont été évaluées.

Type d’ordinateur Puissance moyenne [W]
(
ouverture d'une nouvelle fenêtre ! source Energy Star)
Mode actif Mode attente Mode arrêt
PC portable 15 4 4
PC portable économique 25 11 7
PC portable grand format 35 15 7
Petit serveur 60 15 2
PC économique 100 20 10
PC multimédia 120 20 10
Station de travail 200 40 15

Source Energy Star.

La puissance dissipée en mode éteint :

  • Des portables est due au maintien sous tension du transformateur mais aussi de l’électronique de régulation de la batterie.
  • Des ordinateurs est due principalement à l’électronique de l’alimentation générale et de la carte mère pour un accès à distance.

Les types d’écran

À l’heure actuelle, on retrouve deux familles d’écran principales :

  • Les plus anciens, les écrans à tubes cathodiques (CRT) battus en terme d’efficacité énergétique et de confort par les écrans « plats ».
  • Les écrans à cristaux liquides (LCD) qui offrent un confort important (reposent la vue) et consomment nettement moins d’énergie.

Puissance

La taille et la qualité de l’écran ont un impact très important sur la puissance dissipée.

Voici la puissance moyenne absorbée pour différents types d’écran.

Sur base des résultats suivant, force est de constater que les écrans plats sont promis à un avenir énergétique certain.

Type d’écran Puissance moyenne [W]
(
ouverture d'une nouvelle fenêtre ! source Energy Star)

*LCD 15″ économique

15

LCD 17″ haut de gamme

25

LCD 17″ économique

30

LCD 17″

35

**CRT 15″

40

CRT 17  » économique

60

CRT 21″ grand format

115

*LCD : liquid crystal display (écran à cristaux liquides).
**CRT : cathod ray tube (tube cathodique).

Mode de fonctionnement

La faible perte constatée en mode arrêt correspond à la puissance dissipée à vide du transformateur. De nouveau, l’activation du mode attente permet de réduire de manière draconienne les puissances mises en jeu.

Type d’écran Puissance moyenne [W]
(
ouverture d'une nouvelle fenêtre ! source Energy Star)
Mode actif Mode attente Mode arrêt

*LCD 15″ économique

15 5 5

LCD 17″ haut de gamme

25 5 5

LCD 17″ économique

30 5 5

LCD 17″

35 5 5

**CRT 15″

40 10 5

CRT 17  » grand format

60 3 3

CRT 21″ économique

115 5 3

*LCD : liquid crystal display (écran à cristaux liquides).
**CRT : cathod ray tube (tube cathodique).