Label « energy star »

Label "energy star"


Le label « Energy Star », qu’est-ce ?

Le label « Energy Star » est à l’origine (1992) un label américain (US-EPA). Il fait l’objet de négociations entre les USA et la Communauté Européenne pour le faire reconnaître en Europe par les principaux fabricants et distributeurs de matériel.

Il s’applique aux PC’s, imprimantes, photocopieurs, fax, scanner, modem, …, qui possèdent une fonction de mise en veille ou en attente (standby) caractérisée par une puissance de fonctionnement réduite.

Ces appareils ont les mêmes performances que les équipements standards (y compris la compatibilité de mise en réseau) mais en plus, ils peuvent automatiquement passer en mode veille lorsqu’ils ne sont pas effectivement utilisés.

Tout appareil acheté à partir de 1995 est potentiellement susceptible de posséder un label « Energy Star. La documentation doit en donner les consignes d’activation (pas toujours simplement, il est vrai). Dans le cas contraire, il est vivement recommandé de contacter le vendeur et lui demander une démonstration.

Les principales caractéristiques du matériel « Energy Star » :

Type d’équipement

  Puissance en mode veille (et en mode arrêt) Temps d’inactivité prédéfinie avant mise en veille   Autre
on
veille
arrêt

Ordinateur et écran séparé

30 min.
< 15 à 45 W pour chacun d’eux.

(en fonction de la puissance de l’équipement)

Portable

30 min
< 35 W

Écran

< 23 W (si X<1 Mega pixel)

< 28X W (si X>1 Mega pixel)

< 2 W
< 1  W

Imprimantes

 < 15 à 90 min.

(en fonction du nombre de pages/minute, du type d’impression et de la présence ou pas de la couleur).

Le temps d’inactivité est programmé à la fabrication.
< 10 à 45 W

(en fonction du nombre de pages/minute, du type d’impression et de la présence ou pas de la couleur).

Fax

 < 5 min. Le temps d’inactivité est programmé à la fabrication.
< 10 à 15 W

(en fonction du nombre de pages/minute, du type d’impression et de la présence ou pas de la couleur).

Photocopieurs

< 30 à 90 min. Le mode par défaut du photocopieur est le recto-verso.
< 5 à 15 W

(en fonction du nombre de copies/minute (mode off)).

Scanner

< 12 W < 15 min.

Les autres avantages du matériel « Energy Star » :

  • Ils ont un prix comparable aux équipements traditionnels.
  • Les écrans d’ordinateur en mode veille produisent moins d’ondes électromagnétiques.
  • Les équipements en mode veille produisent nettement moins de chaleur, ce qui diminue la surchauffe ou les coûts de climatisation et augmente leur durée de vie et leur fiabilité.
  • Les appareils produisent moins de bruit (arrêt ou ralentissement des ventilateurs).

Remarque : la mise en veille ne dispense pas d’éteindre les appareils en dehors des heures de travail.


Dans la pratique, les équipements de bureau portant le label « Energy Star » consomment-ils réellement moins que le matériel standard ?

> Pour les imprimantes , les fax et les photocopieurs , la réponse est sans conteste positive.

En effet, les fonctions de mise en veille sont pré-programmées d’origine dans les appareils et l’utilisateur ne peut les modifier.

> Pour les ordinateurs personnels , les scanners , la réponse est beaucoup plus réservée.

Cela tient au comportement de l’utilisateur. Les fonctions économisatrices d’énergie des ordinateurs doivent être configurées par l’utilisateur. Dans la pratique, des études très récentes ont montré que cette configuration était effective pour seulement 15 % des machines possédant un label « Energy Star ». On peut tenter d’expliquer ce phénomène :

  • L’utilisateur n’a pas connaissance de leur existence.
  • Le sentiment inconscient de ne pas travailler ou de se faire surprendre si l’ordinateur est en mode veille.
  • Pour un utilisateur courant, l’agacement des coupures fréquentes.
  • le réflexe conditionné de relancer la machine lorsqu’elle s’arrête, même si on ne l’utilise pas.

Deux solutions devraient à terme résoudre ce problème :

  • La sensibilisation des utilisateurs aux problématiques énergétiques.
  • La pré-configuration des machines à la fabrication. Celle-ci ne pourrait alors plus être désactivée.

Que peut-on gagner en choisissant un matériel Energy Star ?

La puissance appelée par un équipement de bureautique pris individuellement est relativement faible. Essayons de voir, par un exemple, combien coûte l’ensemble de la consommation de ces équipements dans un immeuble de bureaux types et ce que peut rapporter le choix d’un matériel certifié « Energy Star ».

Exemple.

Nombre de jours de travail par an

250 jours

Nombre d’heures de travail par jour

9h

Coût du kWh électrique

0,11 €
Équipements Nbre Heures d’activité par jour Heures en attente par jour % de machines allumées par jour % de machines allumées 24h/24, 365 jours/an

Ordinateurs

100 3,5 5,5 76 20

Fax

20 0,5 8,5 100 100

Imprimantes

20 3,5 5,5 100 80

Photocopieurs 20 cpm

20 7 2 100 70

Photocopieurs 40 cpm

2 7 2 100 50
Équipements Puis. en fonctionnement (W) Puis. en attente sans Energy Star (W) Puis. en attente avec Energy Star (W) Consom. sans Energy Star (kWh/an) Consom. avec Energy Star (kWh/an)

Ordinateurs

140 140 60 42 168 23 392

Fax

20 6 6 1 086 1 086

Imprimantes

220 75 15 13 655 5 755

Photocopieurs 20 cpm

1 000 170 40 52 194 39 046
 

Photocopieurs 40 cpm

 

1 600 480 40 9 205 5 900
Bilan annuel Sans Energy Star Avec Energy Star

Consommation totale (kWh/an)

118 307 75 179 (- 36 %)

Coût total (€/an)

15 169 9790

Gain (€/an)

5379

Le gain réalisé est à majorer si la majorité des copies sont réalisées en recto-verso.

On peut également y associer la diminution des rejets atmosphériques produits par les centrales électriques, diminution de :

  • SO: 48 kg/an.
  • NO: 35 kg/an.
  • Suies : 4 kg/an.
  • CO: 16 tonnes/an.
Pour en savoir plus sur le label « Energy Star » :

sur le site de l’EPA – United States Environmental Protection Agency, les pages traitant du label « Energy Star » :

ouverture d'une nouvelle fenêtre ! http://www.energystar.gov/

ou encore sur le site « Energy Star » en Europe :

ouverture d'une nouvelle fenêtre !  http://www.eu-energystar.org/fr/index.html

Choisir les ordinateurs

Choisir les ordinateurs


Les écrans

La taille de l’écran sera choisie pour son ergonomie. Cependant, il ne faut pas perdre de vue lors du choix que la consommation de l’écran augmente avec sa taille. Il s’agit donc de bien définir ses besoins.

Les écrans énergétiquement performants doivent répondre au label « Energy Star » mais aussi aux recommandations suédoises  « NUTEK-TCO » plus sévères encore et qui imposent aussi des temps de redémarrage après mise en veille :

  • En activité
    La puissance doit rester inférieure à une valeur donnée dans la formule suivante : Y = 23 W (si le nombre de pixels X est inférieur à 1 Méga pixel) et Y = 28X (si le nombre de pixels X est supérieur à 1 Méga pixel).
  • En veille
    Consommation < 2  W (2006).
    Après une période d’inactivité comprise entre 1 et 30 minutes.
    Temps de reprise pour les tubes CRT de l’ordre de 2 à 10 secondes; pour les écrans TFT, il est quasi immédiat.
    Clignotement orange/vert du témoin du moniteur.
  • Désactivé
    Consommation < 1 W (2006); seul le processeur est encore alimenté.
    Après une période d’inactivité comprise entre 1 et 30 minutes.
    Temps de reprise : identique à un démarrage à froid : 15 à 25 secondes suivant la qualité des écrans (la différence entre le mode veille et le mode désactivé est dans la gestion du circuit THT (Très Haute Tension) du tube. Dans le premier mode le chauffage du tube (du canon à électron) n’est pas totalement stoppé. Dans le 2ème cas le tube est arrêté, seules les configurations sont mémorisées. Il faut donc à nouveau préchauffer le tube).
    Témoin orange du moniteur.
Exemple.

L’exemple suivant est significatif de ce que peut rapporter la mise en veille d’un écran de 21 pouces. Il représente des mesures effectuées dans un immeuble de bureaux durant une semaine de travail, pour un écran ne possédant pas de mode veille et pour un écran en possédant un.

   

On peut estimer à 500 kWh l’économie annuelle réalisée grâce à la mise en veille de l’écran.

Pour accéder à ces caractéristiques, il faut :

  • Un écran compatible,
  • une carte graphique compatible,
  • un logiciel de commande (compris d’office dans Windows 2000, XP et versions futures).

Ces éléments sont repris sous la dénomination « VESA-DPMS », qui est le standard de gestion du mode veille des écrans.

Attention ! Il ne faut pas confondre l’économiseur d’énergie
avec l’économiseur d’écran !

Il est aussi possible d’éteindre son écran lorsqu’on ne l’utilise pas pendant un moment. Remarquons que dans ce cas la puissance absorbée de l’écran est très faible mais différente de 0 W. Une solution pour supprimer cette consommation résiduelle est de déconnecter l’écran du réseau électrique en débranchant physiquement la prise.

Un label, oui, mais ….

Le label « Energy Star » ne garantit pas d’office le comportement économe d’un ordinateur.

En effet, son application implique une configuration de la machine via le menu de Windows, configuration qui est souvent négligée par l’utilisateur, ou carrément mise hors service.

Dans ce cas, une machine possédant un label « Energy Star » ne consommera pas moins qu’un matériel équivalent sans label.

Activer la mise en veille de l’écran dans Windows 2000 ou XP

Les descriptifs présentés ci-après peuvent varier en fonction du type d’ordinateur ou de la version de Windows que l’on possède. La philosophie générale reste cependant la même.

Dans Windows 2000 ou XP (successeur de windows NT), le menu de mise en veille de l’écran est accessible via l’icône « Poste de travail », puis « Panneau de configuration », puis « Affichage », puis « Ecran de veille », puis « Gestion de l’alimentation ».

Il faut essayer plusieurs valeurs pour trouver celles qui conviennent à chaque utilisateur. Il est déconseillé d’activer un écran de veille (économiseur d’écran) lorsque l’on utilise les fonctions « Energy star » car cette fonction risque de perturber le sommeil de l’écran en le réveillant prématurément.

Influence de la mise en veille sur la durée de vie des équipements

Deux phénomènes vont influencer la durée de vie des écrans :

  • Plus les éléments (mécaniques, tube cathodique) sont utilisés, plus ils chauffent et plus leur durée de vie est courte. On a donc tout intérêt à mettre les écrans en veille le plus souvent possible.
  • La durée de vie des écrans est surtout fonction de la durée de vie de leur tube cathodique. Cette dernière dépend du nombre d’allumages. En mode « veille », le tube cathodique reste sous tension. Il n’est donc pas éteint et sa durée de vie n’en est pas affectée. Par contre, en mode « désactivé », le tube cathodique est déconnecté, ce qui correspond à un cycle d’allumage.
    Cependant, ce point a surtout été soulevé suite aux conditions anciennes de fabrication des filaments du tube cathodique dont la relative fragilité en a longtemps fait un point faible.

En outre, les contacts établis avec les constructeurs démontrèrent que, suite à l’évolution technologique des équipements, y compris dans le cas des moniteurs, on constate un accroissement très important et continu du MTBF (« Mean Time Between Failure »). Et à l’heure actuelle, la durée de vie réellement « utile » est largement inférieure au MTBF.
On peut donc conclure qu’il n’y a pas d’influence négative de la mise en veille sur la durée de vie « utile ».
On peut recommander les temps d’attente suivant :

  • Mise en veille : entre 2 et 5 minutes.
  • Désactivation : entre 30 minutes et 1 heure.

Les écrans à cristaux liquides


La consommation et la taille des écrans est principalement due à la technologie du tube cathodique. Les ordinateurs portables sont, quant à eux, équipés d’écran à cristaux liquides. Ceux-ci sont caractérisés par un encombrement minimum (épaisseur de l’ordre de 1 cm) et une consommation minime. A moyen terme (certains inconvénients étant corrigés : prix élevé, …), ce type d’écran devrait équiper tous les PC’s, diminuant ainsi drastiquement leur consommation.

La comparaison entre un écran CRT et un écran TFT est sans équivoque.

(LCD : Liquid Cristal Device (cristaux liquides); CRT : Cathode Ray Tube (tube cathodique)).

Ces dernières années l’écran à cristaux liquides est devenu de plus en plus compétitif. La vision latérale est maintenant excellente. Différentes tailles d’écran sont disponibles. Le prix reste élevé (de l’ordre du double du prix d’un CRT en 2005). Les bénéfices conjugués en termes d’ergonomie, de confort, de diminution de consommations, de diminution des rejets thermiques en mode « use » le rende particulièrement attractif.

En terme de prix, pour un écran 17″ par exemple, on avoisine :

  • Les 100 € en moyenne pour un écran CRT (Cathodic Ray Tub).
  • Les 260 € en moyenne pour un écran LCD (Liquid Crystal Display).

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Les « micro » ordinateurs classiques proprement dits

Mode « veille » (Standby)

La mise en veille des ordinateurs est plus délicate.
Il faut veiller à ce que la trilogie ci-dessous soit certifiée ACPI (Advanced Configuration and Power Management), et donc, entre autres, compatible avec une gestion des consommations des ordinateurs.

  • Bios (set-up) qui apporte la possibilité de mise en veille.
  • Système d’exploitation (Windows, …) qui arbitre les besoins entre les applications et les économies d’énergie : il doit veiller aux appels du Bios pour une modification d’état, mais aussi vérifier que toute action d’économie d’énergie ne perturbe pas les programmes en cours.
  • Applications (logiciels et pilotes de périphérique) qui fournissent les informations pertinentes concernant leurs besoins et les activités en cours.

Ce standard de gestion énergétique est supporté par Windows (2000, XP, …). Celui-ci intègre la gestion du hardware, des applications et des périphériques tels que lecteurs CD-roms, cartes réseau, disques durs, imprimantes, modem, … Inversement, une action sur certains de ces périphériques (carte réseaux, modem et aussi clavier) peut activer automatiquement les PC’s.
Il existe plusieurs niveaux de mise en veille de l’ordinateur correspondant à plusieurs consommations « résiduelles ». En mode « veille prolongée » (consommation « résiduelle » la plus faible), l’ensemble d’un PC ne consomme plus que quelques W.

Le temps de réactivation est instantané. Le retour au fonctionnement normal dépend des caractéristiques propres du disque dur. Cela peut aller de 3 à 10 secondes (sauf pour le mode « veille prolongée »). Pendant le temps de relance complète du disque, il est généralement possible de continuer à taper du texte.

Néanmoins, la mise en veille peut ralentir et perturber le bon déroulement de certaines opérations (Back up, grosses impressions, …). L’utilisateur doit penser à désactiver la mise en veille lorsque ces opérations sont exécutées mais qu’il n’y a personne à l’ordinateur (pas d’utilsation de souris, clavier, etc.)

Il semble également que la compatibilité software-hardware ne soit pas encore tout à fait parfaite.

Ceci étant nous suggérons cependant de procéder à l’activation du mode « ENERGY STAR » (ou de vérifier que ce mode y est effectivement activé) de tout micro-ordinateur ou périphérique ainsi que des équipements partagés (copieur, imprimante, télécopieur,. ) et, en cas de nouvel achat, d’insister auprès des vendeurs pour qu’ils vous en fassent la démonstration.

En outre, il convient d’être prudent en ce qui concerne les UC ou stations en réseau dès lors qu’elles font appel à des ressources partagées (serveur, disque dur partagé, …) et de n’agir qu’en conformité avec les exigences de l’Ingénieur Système.

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Activer la mise en veille de l’ordinateur

Dans windows 2000, la mise en veille des unités centrales est accessible de la même façon que celle des écrans.

Le mode « mise en veille prolongée  » est accessible à partir du menu « propriétés d’option d’alimentation ».

Les nouveaux processeurs

Les processeurs étant de plus en plus puissants et rapides, il en va de même de leur consommation. La fréquence est telle qu’il devient difficile de dissiper la chaleur; ce qui amènera les fabricants à adopter la technologie « double-cœurs » (dual-core) qui va permettre, sans augmenter la puissance mais avec des processeurs distincts, d’améliorer sensiblement les performances des ordinateurs.


Et les portables

Les ordinateurs portables sont de plus en plus utilisés dans les institutions, leur prix ayant fortement diminué ces dernières années. Bien que toujours moins puissants à prix égal que les pc « classiques », ils constituent néanmoins une bonne alternative pour un travail de bureau traditionnel. (Ils ne sont en effet pas aussi confortables à utiliser pour des travaux spécifiques de type graphiques que les pc traditionnels, ceci étant dû à leur petits écrans LCD (15’’ à 17’’)). Un autre intérêt est la possibilité de déplacement offerte aux utilisateurs de portables, et ce grâce aux réseaux internes d’entreprise sans-fil (Wireless-Lan), de plus en plus utilisés à l’heure actuelle.

Leur consommation est également nettement inférieure, comme le montre l’exemple ci-après avec un pc récent économe en énergie (Intel Centrino) :

État du portable

  Puissance [W]

Éteint

5,7

En veille

5,7

En marche

23

En mode « éteint »

Il est intéressant de constater la puissance dissipée de 5,7W du portable complètement éteint. Celle-ci est dissipée par le transformateur attaché au portable (1.2W), mais surtout par la batterie, même complètement chargée ! (4.5 W). D’où l’intérêt de complètement débrancher la prise du mur lorsqu’on n’utilise plus le portable.

Faut-il laisser la batterie dans le portable si on utilise le secteur ?

En effet, cela permettrait de gagner + 5 W. De plus, cela ne comporte aucun risque quand à l’usure éventuelle de la batterie. En effet, les batteries modernes (Li-Ion), doivent toujours garder 5 % d’énergie pour garder une bonne durée de vie. Il suffit donc de les enlever partiellement chargées lorsqu’on ne les utilise pas, de les stocker et de les recharger environ une fois par mois si on ne les a plus utilisés pendant cette période (car elles se déchargent alors automatiquement).

Rajoutons que ces batteries ne subissent pas le célèbre « effet mémoire » qu’on trouvait sur les anciennes batteries Ni-Cd, et qu’elles ont une durée de vie de + 3 ans dans des conditions normales d’utilisation.

En mode « marche »

Les valeurs de la puissance dissipée varient lorsque le portable est utilisé avec une ou plusieurs applications basiques du type traitement de texte (bureautiques) à la puissance maximale consommée lors de l’exécution d’une application très gourmande en ressources (logiciel de compression de fichiers + lecture DVD). Rajoutons qu’un « micro » ordinateur est utilisé à 99 % du temps pour des applications peu gourmandes en énergie.

Ci-dessous un graphe montrant les répartitions de consommation au sein d’un pc portable moderne. On remarque que la partie la plus gourmande en énergie est l’unité centrale (processeur+chipset) sur la carte mère, suivie de l’écran.

Avoir beaucoup de mémoire RAM (min.512 MB) permet de limiter les accès disques et donc de limiter la consommation électrique. (l’utilisation de la RAM consomme près de 10 fois moins que des accès au disque dur).

Les portables bénéficient de la plus grande attention au niveau énergétique de la part des constructeurs, et cela de par le fait qu’ils essaient de donner la plus grande autonomie à ces machines. Les batteries toujours plus efficaces, et surtout les composants informatiques économes en énergie (les futurs processeurs tourneront à du 1V contre 3.3V actuellement,…).

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Choisir les appareils tout en un

Nous avons vu que fax, imprimante et photocopieur sont basés sur une technologie commune :

Un scanner traduit les informations visuelles en données numériques, les informations numériques sont transférées sur papier grâce au toner qui se fixe par chauffage.

Il est donc logique que les fabricants aient lancé sur le marché des appareils appelés « multifonctions » qui combinent les fonctions de fax, d’imprimante, de photocopieur et de scanner.

Ils sont généralement proposés sous forme d’option. C’est-à-dire qu’il est possible d’implémenter l’appareil pour qu’il devienne l’équipement « à tout faire ». Ils peuvent être dotés des fonctions R/V (recto-verso) et travaillent en réseau.


Avantages

Énergétiquement, ce type d’appareil semble intéressant. En effet, par rapport à un nombre de fonctions identique, la consommation est divisée par trois, la production de chaleur également.

Cependant, on peut imaginer qu’il ne soit pas heureux de combiner un fax avec d’autres fonctions. En effet, ce dernier doit généralement rester 24 heures sur 24 en attente de messages, tandis qu’une imprimante et un copieur peuvent au minimum être mise hors tension en dehors des heures de travail (durant 16 h par jour). La combinaison fax-imprimante peut s’envisager si :

  • Les moments de fonctionnement sont semblables.
  • Le système est équipé d’un mode veille performant, c’est-à-dire avec une consommation minime et une relance immédiate.

Dans le cas contraire, il est préférable d’utiliser un fax indépendant ayant une faible puissance de maintien en stand-by.

Notons qu’il est possible de combiner un PC et un fax. L’utilisation du fax ne se fera alors que dans le sens de l’envoi de messages. Le gain réalisé se situe principalement au niveau du temps et du papier puisque les messages sont directement transférés du PC au fax récepteur.

Au delà de l’aspect purement énergétique, les appareils « multifonctions » améliorent également le confort de travail par une diminution importante du bruit et de l’encombrement.

Leur prix est en chute libre. A caractéristiques identiques, ils deviennent moins chers que la somme des équipements individuels équivalents. Ils bénéficient en plus d’une maintenance plus facile à gérer car le nombre d’équipements diminue.


Inconvénients

Les appareils « multifonctions » ne peuvent assurer qu’un service à la fois. Par exemple, une grosse impression rendra les autres fonctions inopérantes pendant un temps assez long.

La panne d’un élément rend les 4 fonctions inopérantes.

Recommandations générales [bureautique]

Recommandations générales [bureautique]


Diminuer la consommation de fonctionnement

      

La première étape est de choisir des équipements qui, à fonctions semblables, consomment le moins possible dans les différents modes de fonctionnement des équipements.

à savoir les modes :

  • « Marche » où l’équipement produit réellement une tâche (impression d’un document, réception d’un fax, lancement d’un programme de calcul, …) et consomme de l’énergie mais pendant un temps relativement court par rapport aux autres modes de fonctionnement.
  • « Prêt » des fax, des imprimantes, des scanner, …, où l’équipement consomme beaucoup d’énergie pendant un long laps de temps sans produire de travail bien précis (élément chauffant maintenu à température par exemple).
  • « Attente » où l’équipement consomme moins d’énergie qu’en mode « prêt ». Cette fonction est en générale propre aux équipements labellisés.
  • « Arrêt » où certains équipements ont toujours leur alimentation sous tension et, par conséquent, consomme aussi de l’énergie (perte à vide des transformateurs par exemple).

Afin d’éviter des dérives importantes de consommation électrique de la part des constructeurs, différents garde-fous ont été mis en place comme les labels de qualité. En faisant labelliser ses équipements (label Energy Star, par exemple), le constructeur garantit une consommation de fonctionnement optimisée selon des critères bien précis exigés par les organismes de labellisation.

On comparera donc les caractéristiques techniques des différents appareils présents sur le marché dans les différents modes de fonctionnement sachant que sur 24 heures :

  • Le mode « marche » est relativement peu actif pour la plupart des équipements (sauf pour les serveurs, les photocopieuses en réseau, …).
  • Les équipements sont souvent en mode « prêt » (ready) ou « attente » (standby) la journée.
  • La nuit, les équipements ne sont pas débranchés (la fiche électrique des appareils reste connectée à la prise d’alimentation).

Indépendamment de toutes ces considérations, il vient tout de suite à l’esprit que la première mesure est, en fin de journée, de carrément débrancher les alimentations électriques des prises de courant après avoir éteint proprement les équipements (shutdown correct) soit en enlevant la fiche de la prise de courant, soit par l’intermédiaire des interrupteurs des blocs multiprises, … En effet, les appareils consomment de l’énergie même lorsqu’ils éteints mais branchés.


Favoriser la mise en veille

Le comportement des utilisateurs vis-à-vis des équipements de bureautique est justifié par la facilité de travail, donc la productivité.

Pour pallier ce fait, ce sont les équipements eux-mêmes qui doivent gérer leur propre fonctionnement. Pour être efficace et non contraignante pour les utilisateurs, cette gestion doit comporter trois étapes principales :

  • En cas de non utilisation prolongée, les équipements doivent automatiquement se mettre dans un mode attente ou veille (standby) caractérisé par une consommation de maintien minimum.
  • Lorsque les appareils sont à nouveau utilisés, leur retour en mode de fonctionnement opérationnel doit s’effectuer en un temps très réduit (de quelques secondes) et ce, sans commande volontaire de la part de l’utilisateur.
  • En dehors des heures d’occupation normales des locaux (ex : nuit, W-E), les équipements doivent être complètement à l’arrêt.

Ce genre d’auto gestion est configuré par défaut sur les appareils labellisés (Energy Star par exemple).

La minute à forte plus-value

En moyenne un poste de travail constitué d’une UC, d’un écran (14 ou 15) consomme 250 kWh/an (459 kVAh/an), ce qui représente un coût de l’ordre de 28,75 €/an. Dans l’environnement Windows 95, 2000, XP, …, pour les ordinateurs, il faut environ 1 minute pour configurer son poste de travail en mode économiseur d’énergie en cas de non-utilisation réelle. Grâce à ce geste il est possible d’économiser 13,8 €/an (c’est un minimum). À ce niveau l’heure de configuration en mode veille rapporte 828 € !

Attention ! il ne faut pas confondre l’économiseur d’énergie avec l’économiseur d’écran !


Éviter les pollutions harmoniques dues aux équipements

Les perturbations harmoniques sont causées par l’introduction sur le réseau de charges non linéaires comme les équipements intégrant de l’électronique de puissance. Plus généralement, tous les équipements incorporant des redresseurs et de l’électroniques de découpage déforment les courants et créent des variations de tension sur le réseau basse tension et dans certaines conditions sur le réseau haute tension (les distributeurs n’aiment pas du tout cela : déclenchement intempestif des équipements, échauffement, …).

Plus la quantité d’équipements à risques de pollution harmoniques sont nombreux plus le risque d’incidents sur le réseau augmente.

Les conséquences peuvent être immédiates sur certains appareils : problèmes de synchronisation, de commutation, disjonctions intempestives. De plus, on augmente le risque de diminuer la durée de vie de certains équipements.

Étant donné l’aspect dynamique du réseau électrique (c’est-à-dire que son impédance évolue en permanence), il n’est pas conseillé d’opter vers des solutions de type filtre passif c’est-à-dire « batteries de condensateurs« . Les orientations techniques les plus souhaitables sont la mise en place sur le réseau perturbé de filtres actifs encore appelés Correcteurs de Facteur de Puissance.
Dans tous les cas, il est vivement conseillé de procéder à une étude approfondie du niveau de pollution harmonique sur son réseau électrique afin de choisir une des solutions les plus appropriées.

Choisir les imprimantes

Choisir les imprimantes


Fonction unique ou multifonction ?

Fonction unique

Photo imprimante.

Il est clair qu’une imprimante, un scanner ou un télécopieur seuls consommeront normalement moins d’énergie qu’un dispositif multifonction offrant des performances similaires. Pour autant qu’une seule des fonctions soit nécessaire par les utilisateurs, il vaut mieux choisir l’appareil à fonction unique.

Multifonction

Photo imprimante multifonctions.

Dans le cas contraire, il faut savoir qu’un dispositif multifonction consomme moins de 50 % de l’énergie utilisée par une imprimante, un scanner, un télécopieur et une photocopieuse séparés. Cette règle générale ne s’applique pas seulement aux petits appareils « tout en un » destinés aux bureaux de taille réduite, mais aussi aux bureaux plus grands. En effet, préférer l’utilisation d’un dispositif multifonction vous permettra d’économiser 50 %.

De même, pour un usage limité de ce type d’équipement, la consommation du mode « attente » (qui représente le principal problème pour les équipements d’impression et d’acquisition d’images peu utilisés) des dispositifs multifonctions sera inférieure à la somme de la consommation en mode « attente » des 4 quatre appareils périphériques réunis. Par conséquent, si les caractéristiques de performance (vitesse, délais de réactivation, etc.) conviennent, le dispositif multifonction est probablement le meilleur choix.

Il faut également favoriser l’impression recto-verso, on utilise alors moins de papier, et cela est important quand on sait que nettement plus d’énergie est utilisée pour la fabrication du papier que pour l’impression. De plus, on « use » pas l’imprimante plus vite, elle a été fabriquée pour ça ! Quand à l’idée de croire que l’imprimante consomme plus d’énergie lorsqu’elle imprime en couleur, elle est fausse. L’utilisation de tailles de police raisonnables ainsi que de marges plus étroites sur les feuilles peut également permettre d’économiser l’encre et le papier.

Utiliser du papier recyclé est également très important et est parfaitement toléré par la plupart des imprimantes modernes. Cela est principalement dû à l’amélioration de la qualité de ce type de papier (moins « pelucheux » dorénavant). Ce n’est donc plus vrai de croire que le papier recyclé entraîne « bourrages », déchirements et autres inconvénients avec les imprimantes. De plus, ce papier est aujourd’hui au même prix que le papier traditionnel, et son aspect peut être pratiquement identique.

Pour plus de renseignements voir le site : ouverture d'une nouvelle fenêtre ! http://www.ecoconso.be

Les imprimantes laser sont les plus gourmandes en énergie bien que certains modèles d’imprimantes laser, à l’heure actuelle, égalent les imprimantes à jet d’encre. On analysera donc correctement ses besoins pour voir si une imprimante à jet d’encre, consommant beaucoup moins, ne pourrait pas convenir :

  • Une excellente qualité d’impression est rarement nécessaire.
  • On peut souvent se contenter d’une vitesse d’impression moindre.

Remarque : lorsque l’on imprime une page en plusieurs exemplaires, l’imprimante à jet d’encre sera nettement moins rapide que l’imprimante laser. La première doit en effet enregistrer chaque exemplaire dans sa mémoire, tandis que la seconde ne l’enregistre qu’une seule fois.


Imprimante à jet d’encre ou laser ?

Jet d’encre

Photo capsule jet d'encre.

Les imprimantes à jet d’encre sont généralement meilleures pour l’environnement que les imprimantes laser (bien que certaines imprimantes laser égalent les performances énergétiques des jets d’encre). Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles consomment généralement moins. Elles sont cependant moins conformes à une utilisation en réseau où on préférera une imprimante laser pouvant bien sûr entrer en mode veille.

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Laser

Une imprimante n’est généralement utilisée que très brièvement. Durant les périodes d’inactivité, la consommation d’énergie peut considérablement diminuer si on laisse refroidir le tambour de chauffe.

Photo laser.

Évidemment, plus le tambour se refroidit, plus le temps de remontée en température jusqu’au niveau opérationnel est prolongé (de l’ordre de 30 à 45 secondes). Il faut donc trouver un bon compromis entre les exigences contradictoires d’une faible consommation d’énergie en stand-by et un bref temps de remise en régime.

Il existe maintenant sur le marché des appareils qui déclenchent le tambour de fusion après quelques minutes d’inutilisation. Les nouvelles technologies (tambour à très faible inertie thermique) permettent alors de le réchauffer presque instantanément dès la réception d’une commande d’impression. Ces technologies s’appliquent évidemment aussi aux fax laser et aux photocopieurs.

Exemple : il existe une imprimante de bureau qui déclenche son mode veille et imprime une page en 18 secondes. En mode veille, cette imprimante absorbe une puissance de 5 W.

A terme, ce type d’imprimante ne possédera plus de bouton ON/OFF. Elle ne s’allumera qu’au moment de la commande d’impression et s’éteindra automatiquement après.

Si une imprimante ne dispose pas de mode veille, c’est qu’elle ne possède pas les éléments électroniques lui permettant un réveil lors de la réception d’une commande et une impression sans perte d’information.

Dans ce cas, cela vaut-il la peine de l’allumer pour l’impression et de l’éteindre entre temps ?

Oui, si on considère que l’imprimante n’est généralement utilisée que très brièvement, d’autant plus si elle est dédiée à un seul ordinateur et que les imprimantes à laser modernes ne nécessitent que 30 secondes environ et 3 Wh d’énergie pour passer de l’état froid à l’état opérationnel.

Exemple : Une imprimante laser réalise 50 copies par jour. Pour cela elle a besoin de 17 minutes.

Si l’appareil est déclenché après chaque copie, il consomme 220 Wh (mesure effectuée sur un appareil typique). Par contre, s’il reste enclenché toute la journée (9h), il consomme 690 Wh. L’économie réalisable est donc de 68 %.


Utiliser une imprimante pour plusieurs utilisateurs

La possibilité d’utiliser une seule imprimante pour plusieurs utilisateurs doit être examinée. Il existe sur le marché des appareils qui permettent ce raccordement (si l’ensemble ne se trouve pas raccordé en réseau) avec une commutation soit manuelle, soit automatique, en fonction des besoins de chacun.

Photo imprimante.

Dans ce cas, le temps d’utilisation de l’imprimante s’allonge. À partir d’un certain nombre d’utilisateurs (grosses imprimantes « réseau ») un mode veille devient inutile car l’imprimante fonctionne quasiment en continu. Il ne faut cependant pas perdre de vue que plus le nombre d’utilisateurs est important, moins ceux-ci se sentiront concernés par l’extinction de l’imprimante, en fin de journée et de semaine. Dans ce cas la présence d’un mode veille se justifie amplement. Au pire, les heures d’enclenchement d’une imprimante collective doivent être adaptées automatiquement aux heures de travail à l’aide d’une horloge programmable. Celle-ci peut commander, soit l’extinction et l’allumage, soit uniquement l’extinction. Ce dernier cas demande évidemment une sensibilisation des occupants, car quelqu’un devra prendre en charge l’allumage matinal. L’utilisation en dehors des heures de travail demandera aussi une gestion manuelle (allumage et surtout extinction).

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Économiser la matière première

La fabrication du papier consomme également de l’énergie (10 fois plus que son impression !).

Le papier recyclé demande lui aussi beaucoup d’énergie pour sa transformation et le gain énergétique par rapport à la production classique est très faible. Néanmoins, il faut prendre en compte, qu’indépendamment du volet énergétique, l’industrie du papier consomme beaucoup de … forets impliquées dans le cycle d’absorption des gaz à effet de serre (CO2).
En outre, des études anglaises ont estimé que la consommation d’énergie pour la production du papier consommé aux Royaumes-Unis risquait de doubler de 1998 à 2010 si aucune mesure n’était prise.

Bref, il est donc important d’en faire un usage parcimonieux :

  • En choisissant des imprimantes capables d’imprimer en recto-verso.
    Actuellement on peut trouver des imprimantes à jet d’encre qui permettent d’imprimer en recto-verso automatiquement (sans devoir retourner manuellement le papier).
    Certaines imprimantes laser le font aussi automatiquement. Il est déconseillé de le faire manuellement pour les autres car le réchauffage du toner déjà appliqué sur une face encrasse très rapidement la machine.
  • En utilisant le papier déjà imprimé sur une face pour usage personnel.

Le toner des imprimantes laser peut également être économisé :

  • Lorsque le signal « manque de toner » s’affiche, on peut prolonger un certain temps la vie de la cartouche en la secouant pour mieux répartir le toner.
  • Par essais successifs, on peut réduire le contraste d’impression pour obtenir la qualité d’impression juste nécessaire aux besoins. Il existe également des imprimantes présentant un mode d’impression permettant d’économiser 50 % du toner par page. La qualité d’impression s’en ressent évidemment (caractères plus pâles) mais reste tout à fait satisfaisante pour l’impression de documents de travail.
  • Pour une même qualité d’impression, certaines imprimantes consomment nettement moins de toner ou d’encre que d’autres.

On peut limiter le remplacement des cartouches des imprimantes à jet d’encre :

  • Pour les imprimantes couleurs, il est préférable de choisir une imprimante pour laquelle les trois couleurs fondamentales et le noir possèdent une cartouche séparée, ce qui est toujours le cas pour les nouvelles imprimantes. Dans ce cas, l’épuisement d’une couleur n’entraînera pas automatiquement le remplacement de la cartouche complète.

Choisir les scanners

Choisir les scanners


Suivant le type de scanner, les modes de fonctionnement disponibles et suivant le respect ou pas des critères de labellisation par le constructeur, les consommations énergétiques peuvent varier. Le tableau ci-dessus donne une idée des consommations électriques annuelles auxquelles il faut s’attendre :

Type de scanner Consommation moyenne [kWh/an]
(ouverture d'une nouvelle fenêtre ! source Energy Star)
Fonction basse énergie pas activée ou pas disponible Fonction basse énergie activée
Toujours allumé (BEPA/TA) Éteint en fin de journée (BEPA/EFJ) Toujours allumé (BEA/TA) Éteint en fin de journée (BEA/EFJ)
Scanner conventionnel 214 69 0 0
Scanner labellisé 214 69 108 37

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Choisir les fax

Choisir les fax

Il existe actuellement sur le marché des appareils fax ayant une consommation en mode stand-by extrêmement réduite (de l’ordre de 0,02 W). Ces fax sont également caractérisés par une relance rapide suite à :

  • La manipulation d’une touche,
  • l’insertion d’un document,
  • la réception d’un document.

Les fax laser qui réceptionnent entièrement les messages avant de les imprimer auront une consommation moindre. L’impression des messages en recto-verso procure également une économie de papier.

Un truc : remplir entièrement la page d’en-tête d’un message réduit fortement la consommation de papier, la consommation d’énergie et le coût de la communication téléphonique.

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Choisir les photocopieurs

Choisir les photocopieurs

Choisir la capacité de l’appareil en fonction de ses besoins

On a vu précédemment que la consommation d’un photocopieur dépendait de sa vitesse d’impression (nombre de copies par minute ou cpm). Il s’agit donc en tout premier lieu de choisir une machine correspondant à ses besoins propres. Un photocopieur trop gros produira un surcoût et une surconsommation inutiles, tandis qu’un trop petit risque de provoquer un inconfort de travail et une perte de productivité.


Choisir des appareils ayant une mise en veille réelle

Lorsqu’un photocopieur est en attente, il conserve généralement une consommation non négligeable (pour cpm < 40, puissance en attente ± 200 W). Pour les anciens photocopieurs, cette consommation était nécessaire pour maintenir les machines prêtes à l’impression. Les éteindre demandait alors un temps de relance (remise à température du tambour) trop important et incompatible avec un travail efficace.

Il existe maintenant sur le marché des photocopieurs dont la technologie permet un refroidissement complet durant les périodes d’inutilisation et une relance immédiate sous l’impulsion d’une commande.

En mode veille, le photocopieur consommera alors de 0 à 39 W.

Il faut cependant vérifier que la mise en veille soit réelle. Pour des raisons de marketing, il est possible que seul le tableau de commande s’éteigne lors de la mise en veille ! Dans ce cas il n’y a aucune économie d’énergie.

Que rapporte une mise en veille des appareils ?

L’évaluation des consommations montre qu’une photocopieuse labellisée (Energy Star par exemple) dont la fonction de « mise en veille » est activée, réduit de 30 à 45 % l’énergie consommée globalement sur une année :

Exemple.

Pour une photocopieuse de moyenne vitesse (21-44 copies par minute) la consommation annuelle :

  • En gestion conventionnelle est de l’ordre de 747 [kWh/an].
  • En gestion basse énergie activée est de l’ordre de 433 [kWh/an].

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Choisir un appareil ayant le mode impression le plus économe et un timer

Plus les photocopieurs deviennent importants (cpm > 30), plus en principe, ils doivent avoir un fonctionnement continu.

Pour ceux-ci, il est donc également important de comparer, lors du choix, les puissances absorbées en mode impression.

Voici les caractéristiques techniques nécessaires pour être labellisé par Energy Star.

Photocopieuses labellisées Puissance moyenne [W]
(
ouverture d'une nouvelle fenêtre ! source Energy Star)
Mode arrêt Mode attente Mode marche

Photocopieuse basse vitesse (0-20 copies par minute).

2 34 115

Photocopieuse moyenne vitesse (21-44 copies par minute).

11 97 177

Photocopieuse basse vitesse (> 45 copies par minute).

12 199 313

Arrêter l’installation durant la nuit et les week-ends

En dehors des heures normales de travail, il est inutile de maintenir les équipements sous tension. Ceci est d’autant plus vrai si les machines ne possèdent pas de mode veille efficace.

L’extinction des équipements collectifs pose généralement certaines difficultés :

  • Si l’arrêt est manuel, le risque d’oubli est grand. Il sera minimisé si une personne est désignée responsable de l’installation (par exemple, le gardiennage).
  • Un arrêt automatisé risque de perturber les personnes dont le travail déborde des heures communes. Une possibilité de dérogation doit être possible.
  • Après une mise en dérogation par un utilisateur « exceptionnel », le mode de coupure automatique doit automatiquement être restauré sous peine d’en perdre tout le bénéfice.

On peut imaginer plusieurs techniques de coupure :

  • Lors de l’achat d’un nouvel équipement : choisir un photocopieur qui s’éteint de lui-même lorsqu’il n’est plus utilisé.
    L’utilisation d’une commande de l’appareil le rend à nouveau opérationnel. Le temps de relance est augmenté par rapport à la mise en veille mais les nouvelles technologies réduisent fortement la période de chauffe.
  • Pour le matériel existant : placer une simple horloge hebdomadaire ou, encore mieux, annuelle sur l’alimentation de la machine. Pour permettre les dérogations, celle-ci devra disposer en plus des programmes d’interruption, d’une touche « ON/OFF ». Le matin, la mise en route se fera par la première personne utilisant l’appareil. Le soir, l’arrêt est programmé à heure fixe. L’usage du photocopieur en dehors des heures programmées est possible via la touche « ON/OFF ». Pour éviter les oublis qui peuvent en découler, il faut choisir une horloge permettant le choix de plusieurs heures de coupure (exemple : 20 h, 22 h).
  • Lors de rénovations des installations électriques : prévoir un réseau interruptible de façon centralisée.
Exemple.

Le Centre Hospitalier Régional de Mouscron.

Le réseau électrique de cet hôpital est scindé en deux parties :

  • Un réseau caractérisé par des prises de couleur blanche qui est coupé chaque soir au niveau de l’alimentation centrale. Les photocopieurs sont branchés sur ce réseau. Leur utilisation est donc impossible la nuit (pas de dérogation).
  • Un réseau caractérisé par des prises de couleur rouge qui reste alimenté en continu pour les équipements ne pouvant être interrompus (fax, chargeurs de batterie, …).
  • Lors d’une nouvelle installation électrique : un automate gère l’arrêt, l’allumage et les dérogations, celles-ci étant accordées pour une période de temps limitée.
Exemple.

Dans le bâtiment abritant les locaux de la DGASS du Ministère de la Région Wallonne, l’ensemble des équipements électriques (éclairage, informatique, photocopieurs, ventilation, cuisine, ascenseurs, …) sont gérés au moyen d’un automate programmable. En particulier, les photocopieurs sont branchés sur un réseau « prises » alimenté en fonction d’un horaire strict 8-18 h. Une relance temporisée (sur minuterie est possible en dehors des horaires d’occupation, grâce à un simple bouton poussoir.


Favoriser l’impression en recto-verso

La fabrication du papier consomme beaucoup d’énergie (de 50 à 100 Wh par page A4).

Le papier recyclé demande lui aussi beaucoup d’énergie pour sa transformation et le gain énergétique par rapport à la production classique est très faible. Néanmoins, il faut prendre en compte, qu’indépendamment du volet énergétique, l’industrie du papier consomme beaucoup de … forets impliquées dans le cycle d’absorption des gaz à effet de serre (CO2).
En outre, des études anglaises ont estimé que la consommation d’énergie pour la production du papier consommé au Royaume-Uni risquait de doubler de 1998 à 2010 si aucune mesure n’était prise.

Bref, il est donc très important d’en limiter la consommation :

L’impression en recto-verso doit donc être favorisée. Le label « Energy Star » impose d’ailleurs pour les grosses machines que le mode recto-verso soit le mode défini par défaut en attente.

Pour les plus petites machines, le mode par défaut peut être reprogrammé. Dans le cas contraire, une affiche peut conscientiser les utilisateurs au problème.

Sensibilisation 

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